Le blog de michel koppera
Rappel : Odile Varney s'est rendue chez le Président afin de tenter de régler une fois pour toutes son erreur de comptabilité. Il vient de lui ordonner de se dévêtir...
Sans le lâcher du regard, Odile commença par baisser les bretelles de son caraco, afin de libérer ses épaules. Elle fit glisser la soie jusqu’à sa taille. Puis ce fut au tour de sa jupe dont elle défit la ceinture et la fermeture éclair sur le côté. Elle se leva et, dans un même mouvement souple, fit choir sur le tapis du salon sa jupe et son caraco. Elle resta debout, immobile comme une statue, en dessous de soie, bas et escarpins noirs, à portée de mains du président.
- Reprenez votre place sur le canapé, lui dit-il. Installez-vous confortablement. Oui, comme ça, c’est très bien. Débarrassez-vous de votre soutien-gorge, vous serez plus à l’aise. S’il vous plaît, écartez davantage les cuisses…
Il s’était calé dans son fauteuil pour ne rien rater du show. Malgré la douce chaleur de l’appartement, Odile avait l’impression d’avoir froid tant l’émotion lui durcissait les tétons et les rendait presque douloureux. Le moindre attouchement sur ses seins lui donnait la chair de poule. Vautrée sur le canapé, un pied sur la table basse, l’autre sur l’accoudoir, elle s’offrait en spectacle, se pétrissait la poitrine à deux mains, se caressait les cuisses. Ses jambes écartées dans une posture très obscène attiraient le regard vers son sexe dont la soie légère de la culotte soulignait la fente profonde.
- C’est donc cela qui coûte si cher ? demanda-t-il. Est-ce la soie ou alors la dentelle qui me laisse entrevoir les poils de votre chatte ? Montrez-moi votre con.
D’une main passée sous sa cuisse, Odile écarta la soie rose. La vulve était béante, luisante de mouillure, les lèvres tuméfiées, le clitoris impatient. Elle resta de longues minutes ainsi, alanguie, abandonnée… Elle aurait pu se croire dans un film porno ou alors dans une séance de pose pour un magazine pour adultes. Elle avait fermé les yeux et lorsqu’elle les rouvrit, M. Delorme était assis sur la table basse, juste en face d’elle, si près qu’il n’avait plus qu’un geste à faire pour la toucher.
- Désirez-vous que je vous branle ?
- C’est comme vous voulez, président.
Il posa sa main sur son ventre, à hauteur du nombril où il aventura un doigt curieux. Ce premier contact tant attendu arracha à Odile une sorte de râle. Puis la main descendit en lentes circonvolutions vers son sexe qu’elle devinait largement ouvert. Les doigts jouèrent dans la touffe, tirèrent sur les lèvres comme par jeu, faisant naître des petits bruits de salive intime de la plus grande indécence.
Quand il la sentit trop impatiente, il se graissa les doigts dans la fente, chercha le clitoris et le caressa du gras du pouce en tournant doucement autour avec la régularité d’un métronome. Sofia se sentit suinter de toutes parts. Il lui glissa deux doigts dans le vagin, Odile plia un peu les genoux pour se les enfoncer plus profondément et soupira de plaisir. Bientôt, aux deux premiers doigts, il en ajouta deux autres si bien qu’Odile se retrouva avec la main du président enfoncée dans le vagin jusqu’aux dernières phalanges. Il se mit à lui baratter la sève à pleine main, à lui fouiller le vagin comme les entrailles d’une dinde de Noël. La comparaison n’avait certes rien de glorieux, mais c’est ainsi qu’elle se représentait, une sorte de volaille monstrueuse aux cuisses blanches en train de se faire farcir.
Mais le plus surprenant c’était qu’au lieu de tuer son désir, cette humiliation ne faisait que l’exacerber. À force de lui fourrager dans la chatte, de lui triturer le col de l’utérus, de lui comprimer la vessie, le président finit par lui donner une furieuse envie de pisser. Bientôt, Odile ne put se retenir plus longtemps et, honte suprême, elle se mit à pisser à jet continu, à asperger le bras nu du président. Ça coulait sur le cuir du canapé, ruisselait sur le tapis d’orient. Et la miction engendra des sensations inconnues : une série d’orgasmes fiévreux en gerbes d’urine et de cyprine mêlées.
Cependant, tel un robot, le président ne cessait de lui pistonner le con. Au bord de l’épuisement, Odile demanda grâce. Alors, très vite, le président retira sa main. Odile ressentit un grand vide dans son ventre dégoulinant, une sorte de courant d’air froid. Mais déjà, il s’était agenouillé entre ses jambes ouvertes, avait baissé son pantalon, sorti sa queue raide et se branlait, la tête du gland à quelques centimètres du con encore béant d’Odile. Les yeux rivés sur sa cible de chair tourmentée, il lui lâcha tout sur la vulve cramoisie. Ça giclait par à-coups, comme un geyser islandais, en plein sur le clitoris. Odile en eut un ultime soubresaut de jouissance qui lui arracha un cri rauque.
Quand ce fut terminé, ils restèrent de longues minutes ainsi, face à face, les yeux dans les yeux, à reprendre leur souffle, comme hébétés par ce qu’ils venaient de faire. Lui, à genoux sur le tapis de cachemire, la queue à peine flasque, grosse encore, qu’il se tenait d’une main tandis que de l’autre, il caressait la cuisse nue d’Odile, juste au-dessus des bas ; elle, renversée sur le canapé, les jambes relevées et très ouvertes, la vulve engluée de sperme poisseux, les seins agacés, le ventre encore agité de spasmes. De leurs corps frémissants montait un étrange parfum, subtil mélange de sueur, de foutre, de pisse et de mouillure.
Odile jeta un regard à sa montre et fut saisie de panique : 16 h 25 ! Elle allait être en retard pour la sortie de l’école !
- Ne vous inquiétez pas pour le ménage, lui dit le président qui reboutonnait sa braguette. Je vais m’en occuper.
Odile se rhabilla à la va-vite et s’en fut ainsi, le cul beurré de sperme et le cœur rongé de honte. Elle n’avait qu’une hâte : rentrer chez elle, filer sous la douche et se laver le corps et l’âme de toute cette souillure.
à suivre…
© Michel Koppera, juillet 2012