Le blog de michel koppera
L’Ecole du Serpent ( Donatien Moisdon) extrait n° 2
Xaviéra s’est mariée sur un coup de tête mais n’est pas heureuse dans son couple. Au travail, un cabinet d’avocats d’affaires, elle travaille sous les ordres de Lucinda, une jeune femme mariée comme elle, dont elle tombe secrètement amoureuse. Bientôt, les deux femmes s’avouent leur attirance mutuelle.
Chapitre X, pages 170 et suivantes
Je laissai mes doigts glisser lentement sur la chaude lubrification de ses petites lèvres, puis commençai à faire ce dont je mourais d’envie depuis la soirée du restaurant à grillades : je l’embrassai. Je l’embrassai sans retenue, sans aucune notion du temps, recommençant dès que nos bouches se séparaient. Je gémissais comme un chien qui, séparé de son maître depuis longtemps, a du mal quand il le retrouve à accepter son bonheur. J’essayais, en quelques minutes, de compenser tous ces pans de désert qu’il m’avait fallu traverser sans jamais sentir contre mes lèvres la douceur d’autres lèvres ou, contre ma langue, la fluide sensualité d’une autre langue.
Ce qui suivit ressemble à un nuage d’or aux contours indécis. Bientôt nous étions nues et bientôt sur son lit ; nues et libres comme, en ce qui me concerne, je ne l’avais été auparavant. Libres d’aimer, libres d’être nous-mêmes, de rire, de se serrer, de glisser l’une contre l’autre, de se fondre l’une dans l’autre, d’exprimer nos souhaits et nos préférences, sans aucune pudeur, sans aucune contrainte : libres, totalement libres…
Je me souviens de l’émerveillement que je ressentais devant la beauté de son clitoris et de ses petites lèvres. Prolongeant la blanche délicatesse de la peau, elles épanouissaient leurs teintes rose pâle et, se gonflant, s’ourlaient d’une rougeur plus prononcée. Je les contemplais avec une profonde émotion, les caressant doucement, les séparant comme les pétales d’une tulipe sur le point d’éclore, léchant la rosée qui en perlait et recommençant la cérémonie depuis le début. Alentour, la douceur de la peau, dont les poils étaient totalement absents, en faisait un tel chef-d’œuvre que j’étais en danger d’y voir un temple, une divinité. Un jour, alors que j’introduisais mon index dans la chaude et souple humidité de son vagin, je me surpris à murmurer en sacrilège : « Introibo ad altare Dei, ad Deum qui laetificat juventutem meam.* »
Nous nous léchions sans retenue ; encore un plaisir dont j’avais été si longtemps privée, et pendant de si longues années ! (…)
* dans la liturgie moderne, cette formule latine a été traduite par « Je m’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, la joie de ma jeunesse »
Plus tard, Xaviera convainc Lucinda de se laisser photographier
Page 184 : Après avoir pris quelques photos, je demandai à Lucinda de repousser l’entrejambe du slip sur le côté, ce qui me donna le premier cliché de sa superbe orchidée rose, puis un deuxième en gros plan. Les pétales en étaient magnifiquement gonflés ; elle les écarta sans que je le lui demande.
Nous montâmes ensuite dans la chambre et Lucinda se déshabilla complètement. Je remarquai qu’il n’y avait pas de voilage à la fenêtre.
- Je déteste les voilages, répondit-elle.
- Mais… et les voisins ?
- Je tire les rideaux la nuit.
La lumière de fin d’après-midi entrait à flots. Pour quiconque nous aurait observées du premier étage de la maison d’en face, la chambre était illuminée comme une scène de théâtre. Ainsi donc, tu es une véritable exhibitionniste, et pas seulement devant un appareil photo. Alors que je prenais des clichés d’elle, offerte sur le lit, il y avait sur son visage un tel mélange de paix et de bonheur que je ne l’avais jamais vue si belle et que j’en devenais, pour ainsi dire jalouse.
Je vous dévoilerai un troisième et dernier extrait dans les jours qui viennent. Les photos ? trouvées sur le net, tout simplement
Milène
PS. Et de qui sont ces photos bien exquises aussi ?