Le blog de michel koppera

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J'ignore l'identité de l'artiste qui a réalisé ce tableau. Au premier coup d'oeil, sa facture n'est pas sans rappeler les compositions d'Edward Hopper (exposition en cours à Paris, au Grand Palais, jusqu'en janvier : à ne pas rater !) Même décor froid, impersonnel et standardisé, de salle de restauration rapide. On pourrait se croire dans un film américain des années 60. On ne serait pas étonné de voir arriver une serveuse blonde en tablier, passant de table en table pour proposer du café brûlant. C'est le soir, après la fermeture : les employés ont fait le ménage et préparé la salle pour le lendemain matin.

Puis notre regard s'évade par la porte ouverte, au fond de la salle. Et nous voici spectateurs-voyeurs d'une scène d'amour. Ils sont là, tous les deux, seuls au monde, entièrement préoccupés de leur propre plaisir. Le hasard a fait qu'ils se sont retrouvés côté à côte dans l'arrière-salle, si près l'un de l'autre. Les gestes leur sont venus naturellement. Ils n'en sont qu'aux préliminaires et pourtant, déjà, ils n'entendent plus rien, ils ne voient plus rien. Leur désir de l'autre est trop intense, trop urgent, trop vital...

Jeu 22 nov 2012 1 commentaire
Trop de détail pour être Une oeuvre de Monsieur Hopper.
Mais l'atmosphère est présente ce qui est bien agréable.
Louis - le 06/12/2012 à 14h51