Le blog de michel koppera
Suite et fin de la soirée privée, et épilogue...
- Alors, à votre avis, quel numéro portait votre mari ? me demanda la voix.
Je dois avouer que j’aurais été bien en peine de le dire. En fait, j’avais complètement oublié l’enjeu de l’épreuve.
- Le 7, dis-je au hasard.
Je crus distinguer quelques rires. Je pensais en avoir terminé lorsque la voix reprit :
- On va pouvoir passer à la seconde épreuve. Mesdames les candidates, vous allez devoir sucer – prendre en bouche si vous préférez – l’une après l’autre, toutes les bites des messieurs ici présents. Une minute par pipe. À vous de reconnaître celle de votre compagnon.
Là, je me suis dit intérieurement que je n’avais aucun risque de me tromper : j’identifierais Marc à l’odeur familière de son parfum. Mais je dus vite déchanter et constater à quel point j’étais naïve : tous les hommes avaient été au préalable vaporisés à la même eau de toilette, un truc bas de gamme qui empestait l’after-shave à plein nez et masquait toutes les autres odeurs. Il ne me restait plus donc qu’à ressembler mes souvenirs : la bite de Marc était assez longue, fuselée, bien droite, et d’un calibre moyen. Nous étions assises au bord de l’estrade, les mains liées dans le dos pour nous empêcher de toucher les hommes.
La première queue à forcer mes lèvres était large, épaisse mais mollement bandante. Elle m’emplit malgré tout la bouche et faillit me soulever le cœur. Et ainsi défilèrent les onze autres : des dures comme de l’acier, une très grosse, une autre de taille ridicule, la plupart d’un modèle standard. Il y en avait qui se contentaient de me la mettre au plus profond où ils ne bougeaient plus en attendant que je les tète, d’autres qui allaient et venaient mécaniquement comme dans un vagin. Le numéro 8 n’y introduisit que le gland que je mordillai tendrement à la manière d’un chiot. Cette caresse inattendue l’excita tellement qu’il éjacula avec vigueur, projetant des bordées de sperme épais au fond de ma gorge. J’avalai le tout sans rechigner. Il y eut des « Oh ! » dans l’assemblée et même quelques applaudissements.
À peine le numéro 12 avait-il quitté ma bouche que la voix se penchait à mon oreille.
- Vous l’avez reconnu ? Nous attendons votre verdict.
- J’hésite entre le 3 et le 9
- Il faut vous décider.
- Le 3 alors. !
Nous tenant par la main, on nous a accompagnées jusque dans une sorte d’antichambre où on nous a détachées, ôté nos bandeaux et remis nos vêtements. Restées seules toutes les trois, ce fut à peine si nous osions nous regarder, tant nous étions gênées et honteuses. Rhabillées et affublées de nos loups noirs, nous avons tout de même échangé quelques regards furtifs, mais pas une parole. Une fois prêtes nous avons rejoint les autres.
La soirée se poursuivit comme si de rien n’était et prit fin vers deux heures du matin. Sur le chemin du retour, Marc resta silencieux et, dans les jours qui suivirent, aucun de nous n’évoqua, même à demi-mot, cette soirée si étrange.
***/***
Enfin, hier après-midi, Marc m’a passé un coup de fil du boulot. Rien qu’au ton de sa voix, j’ai senti que c’était une bonne nouvelle.
- Elisabeth, tu ne le croiras pas : je sors du bureau du patron, me dit-il joyeusement. C’est bon, j’ai le poste ! C’est super, non ?
- Félicitations, mon chéri.
Cependant une question me brûlait les lèvres
- Et les résultats du test, il te les a donnés.
Silence. Je l’ai senti brusquement très embarrassé.
- Non… Il dit que c’est confidentiel.
© Michel Koppera, mai 2012
A bientôt.
S.