Le blog de michel koppera

On approche de la fin...

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Lorsque Odile raconta cet après-midi de cauchemar au Président, celui-ci parut sincèrement désolé de ce qui était arrivé. Il promit de se montrer à l’avenir plus vigilent dans le choix des clients et s’engagea à s’occuper personnellement – il insista bien sur ce mot – des bourreaux d’Odile. La promesse fut sans doute tenue car, dans les semaines et les mois qui suivirent, Odile ne fut plus jamais importunée par des clients trop exigeants ou douteux. Elle en fut reconnaissante au Président pour qui elle éprouva un regain de dévouement et d’admiration.

comptable19-1Cependant, l’enthousiasme et l’insouciance des premières passes n’étaient plus de mise. Certes, elle n’était pas encore fatiguée de ses activités putassières – les gains substantiels n’y étaient sans doute pas étrangers – mais elle pressentait que tout ceci était désormais éphémère, et qu’un jour ou l’autre il lui faudrait rentrer dans le rang. Alors, en attendant, elle baisait et se faisait baiser. Elle éprouvait toujours la même émotion, la même excitation, à ouvrir une braguette, à empoigner une bite, à la faire durcir dans sa bouche, à soupeser une paire de couilles et surtout à se faire téter les seins, lécher la moule et à se faire enfiler… Il lui semblait qu’il n’y avait rien de meilleur au monde que de sentir une bite pénétrer dans son con, s’y loger tout entière, y prendre ses quartiers d’hiver, bien au chaud jusqu’à la racine…

À l’image de son propriétaire, chaque bite était différente, chacune avait sa texture, sa rigidité, son parfum, sa taille, son émotivité. Même si elle les préférait plutôt grosses, circoncises et endurantes, elle les aimait toutes.

Pour des raisons d’hygiène et de confort, Odile s’était intégralement épilée, du pubis à l’entrefesses, ce qui eut pour conséquence inattendue de réveiller la libido de Sébastien qui se montra soudain plus entreprenant. Bien que surprise, Odile n’en fut pas fâchée. Ainsi, deux jours par semaine, elle baisait du matin au soir ! comptable19-3

Et puis, il y avait la bite du Président ! Celle-là, il lui semblait qu’elle ne pourrait jamais s’en passer tant elle était ajustée à ses lèvres, à son vagin, à son cul. La prendre en main, c’était comme s’asseoir au volant d’une berline allemande, sensations étroitement mêlées de puissance et de sécurité. La force tranquille, orgasme garanti ! Elle la connaissait par cœur, du périnée au bout du gland ; les yeux bandés, elle l’aurait reconnue entre mille et le bonheur suprême, c’était quand il lui jouissait dans la bouche et qu’elle se délectait de son sperme.

De nouveau amoureuse, Odile eut même l’audace d’introduire le Président au cœur de son foyer. Sous le couvert d’une visite de courtoisie, elle l’invita un samedi soir à dîner en famille. Le Président y vint avec son fils que connaissaient bien les enfants d’Odile – les gamins étaient copains de jeux sur la cour de récréation. Sébastien fut ravi et flatté de cette visite. Mais la plus émue fut sans aucun doute Odile qui pour la première et dernière fois voyait réunis à la même table son mari et son amant. Elle en avait la chatte trempée de bonheur. Tout en les écoutant parler travail, voitures et autres banalités, elle rêvait à une partie de cul à trois dans son grand lit conjugal, elle prise en sandwich entre ses deux hommes, un dans le con, l’autre dans le cul… Ça aurait de la gueule !

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Telle était devenue Odile Varney : mère de famille, experte comptable, épouse adultère et putain à temps partiel sous le nom de Claudia…

Pour Noël, ses enfants lui offrirent une boîte de chocolats fins, son mari un smartphone dernière génération, son amant une guêpière hyper sexy et son meilleur client une montre de prix pour être ponctuelle à leurs prochains rendez-vous… Tout paraissait pour le mieux dans le meilleur des mondes…

 

© Michel Koppera, juillet 2013

à suivre…

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Lun 5 aoû 2013 1 commentaire
Mhhhhhhhh !
Caty
Caty - le 05/08/2013 à 11h29