Le blog de michel koppera

Scène 2. Juillet 1971.

Grèce

(comme il est parfois mentionné dans les pubs, les illustrations ne sont pas contractuelles)

Sur la route, à la sortie d’un petit village près de Delphes en Grèce. Après-midi de grande chaleur. Nous faisons sans succès de l’auto-stop pour rejoindre Athènes. Nous frappons à la porte d’une maison voisine pour quémander un peu d’eau fraîche. L’homme nous invite à entrer et nous désaltérer dans son jardin, à l’ombre d’une tonnelle de vigne. L’endroit est agréable. L’homme parle un anglais approximatif. Il doit avoir environ 60 ans, les cheveux grisonnants mais le regard et les gestes encore vifs… Tout en buvant de l’eau fraîche aromatisée de sirop de fruits, nous entamons une conversation un peu laborieuse. Comme il désire savoir d’où nous venons, je dessine une carte de France sur un carnet et entreprends de lui expliquer notre périple en Grèce ( Corfou, Crète, Péloponnèse… )

anne-candau2-1Sous prétexte de mieux suivre mes explications, il vient se placer debout derrière nous, juste entre nous deux. Anne est assise à ma droite, juste vêtue d’un t-shirt, d’une jupette de coton blanc et de sandales… Le vieil homme, tout en feignant d’écouter mes explications, commence à lui caresser l’épaule puis le sein droit. Je vois distinctement les tétons d’Anne se dresser sous son t-shirt.

- Il caresse comme un dieu ! me dit-elle doucement, les yeux mi-clos.

Je n’interviens pas, je laisse faire. Lorsque le vieil homme nous propose de l’accompagner dans sa maison, je me contente de suivre le mouvement. Dans le salon, les volets sont clos. Debout dans la chaude pénombre, Anne se laisse déshabiller. Juste le t-shirt, la jupette et la culotte de coton à enlever ! Une fois qu’elle est nue, il la fait asseoir sur un canapé et passe ses mains légères comme une brume partout sur son corps abandonné…anne-candau2-3

Elle ferme les yeux, s’offre à ses doigts, écarte les cuisses pour qu’il lui caresse la fente… Moi, en retrait, je regarde, à la fois troublé et vigilant… Je suis un peu son ange-gardien. Mais je n’aurai pas à intervenir : le vieil homme va commettre seul l’erreur fatale… Croyant à tort Anne à sa merci et consentante, il défait la ceinture de son pantalon, ouvre sa braguette et prenant la main d’Anne la pose sur son sexe nu. Alors, Anne rouvre les yeux, le regarde durement et dit « Non ! ». Dans la foulée, elle rassemble ses vêtements éparpillés sur le sol, se rhabille en toute sérénité. Le vieil homme qui croit à une sorte de chantage sort un gros billet de sa poche… Elle lui rit au nez. Il n’a rien compris. On s’en va sans tarder.

Plus tard sur la route, je dis à Anne qu’elle prend des risques inutiles, parce que ça aurait pu se terminer plus mal. Elle hausse les épaules, me répond qu’elle fait les choses comme elle les sent, que le vieil homme était inoffensif et que je peux lui faire confiance. Quoique…

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Jeu 26 déc 2013 Aucun commentaire