Le blog de michel koppera
Dans l'art érotique de la Chine Impériale ( images appelées les chungonghua, "peintures du palais de printemps"), l'anatomie ne compte compte pas beaucoup, même s'il n'existait aucun tabou de la nudité. Les organes génitaux, par exemple, sont représentés avec précision, sans honte ni exagération. mais on voit à peine les seins qui étaient à l'époque dénués de charge érotique. Par contre, les petits pieds bandés ont représenté pendant des siècles la quintessence des aphrodisiaques. Ils sont donc constamment mis en avant, sans être jamais dénudés ce qui aurait constitué une terrible faute de goût
D'après Ferry Bertholet, auteur des "Jardins du plaisir" (2003)