Le blog de michel koppera

À poil(s) ou pas ?

Les « poils d’or » dont Zola avait gratifié les aisselles de son héroïne Nana (1880) mirent à l'époque le public en « rut ».

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Aussi en 1904, Le Bréviaire de la femme recommandait à ses lectrices l’épilation axillaire « indispensable avec la forme nouvelles de robes du soir outrageusement décolletées »

Cependant, la même année, Emile Bayard, inspecteur de l’Académie, déplora dans son ouvrage La Pudeur dans l’art et la vie, « l’absence scabreuse de la touffe de poils riante comme un nid sous les bras » et fustigea les artistes modernes qui « s’évertuèrent à épiler les aisselles et le pubis des femmes, sans se douter que leurs mains de vandales montraient, de la sorte, le chemin de la malsaine concupiscence » 

 

Références : Jean da Silva, auteur du « Du velu au lisse : histoire et esthétique de l’épilation intime », 2009

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Marquet, la femme au divan


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savoir71-5-Gustav Klimt - Woman with Legs Open, 1912

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Ven 21 fév 2014 2 commentaires
Je préfère "à poil"... Moi je suis une femme "à poil" et je trouve cela "au poil".
Caty
Caty - le 21/02/2014 à 13h15

Et je partage ton point de vue et je te félicite, sans "couper les poils en 4"

michel koppera
J'aime le nu au divan de Caillebotte
http://www.mmediene.fr/peinture/caillebottenuausopha/
nicocerise - le 22/02/2014 à 14h22