Le blog de michel koppera
Dans ce blog, vous avez déjà vu plusieurs fois des tableaux de Georges Delfau. Aujourd'hui je vous en présente deux nouveaux qui traitent du candaulisme. On y retrouve l'atmosphère chère à l'artiste : intérieurs petits bourgeois avec mobilier de style, un peu vieillot, décors surchargés... Tout cela paraît empoussiéré et suranné. Et pourtant, c'est dans ce cadre très conventionnel que se déroulent sous nos yeux des scènes très fortes.
Le premier tableau nous propose une scène classique de candaulisme, avec le mari spectateur de son épouse prise par un tiers. Le mari est passif, mais sa seule présence, même muette ne fait qu'augmenter le plaisir de son épouse qui sans doute ne conçoit pas cet accouplement sans la présence de son époux voyeur qui est là, qui veille, qui surveille...
La situation du second tableau est plus complexe. Sans doute s'agit-il d'un mari qui offre un jeune homme à sa femme, mais en profite également pour sodomiser l'invité et donc y trouver son plaisir. Nous nous trouvons dans un contexte assez proche du triolisme, dont il différe cependant par l'offrande du corps de l'inconnu qui se retrouve l'objet presque passif du désir des deux époux.