Le blog de michel koppera

Mes aventures et mésaventures, # 15

3. Samyra, Karine et Marco. Avril 1990

k15-3-1Il y a dans la vie certains moments inoubliables dont on aimerait emporter le souvenir avec soi au-delà de la mort. Ce dimanche d’avril 1990 en fait partie. J’étais venu avec 4 pellicules couleur de 36 poses, du 200 ASA je crois (le numérique n’existait pas encore !) et mon Canon F1. Nous avons commencé par un déjeuner dominical et très convivial. Ce n’est que vers 16 heures, après le café que nous sommes passés aux choses sérieuses. Samyra et Karine sont allées dans la salle de bain pour se préparer. Je me souviens que Samyra n’avait pas de lingerie sexy et que Karine se proposa de lui prêter soutien-gorge, petite culotte, porte-jarretelles et bas résille. De fait, plus d’une demi-heure plus tard, lorsqu’elles sont réapparues au salon, elles étaient toutes les deux en grand uniforme de putain. Quelques poils follets d’un beau brun dépassaient du string blanc de Karine et la poitrine opulente de Samyra menaçait d’exploser le soutif mauve que lui avait prêté Karine. La séance de pose devait avoir lieu dans le salon dont on avait baissé les volets roulants : un canapé, un tapis de laine, rien d’autre !

Ce fut Karine qui se proposa pour passer la première. Poses aguichantes, de plus en k15-3-2 plus dénudées, de plus en plus obscènes. À côté de moi, Marco ne pipait mot mais semblait très attentif. En retrait, Samyra encourageait son amie. Au bout d’une petite heure, j’en ai eu terminé avec la première pellicule. Le temps de recharger l’appareil, Samyra avait pris la place de Karine. Même scénario : on débute par des photos style mode, puis on passe à l’érotisme chic pour terminer par le franchement pornographique, c'est-à-dire cuisses ouvertes, con et cul offerts… Et puis, tout a basculé sur une simple suggestion :

- Alors, les filles, ça vous dirait de poser ensemble ?

Sans se le faire dire deux fois, Karine est venue rejoindre Samyra sur le canapé. Elles ont d’abord posé côte à côte, puis spontanément se sont pris la main, avant de se caresser, s’embrasser. Peu à peu, la situation est devenue torride. Elles se branlaient mutuellement, indifférentes à l’objectif, entièrement tournées vers la recherche de leur propre plaisir. Je crois qu’elles ont épuisé toutes les possibilités manuelles et buccales entre deux amantes. Je mitraillais à qui mieux mieux, sans aucun souci de beau cadrage, de bon éclairage… À côté de moi, Marco était sur des charbons ardents.

k15-3-3- Viens ! lui a dit Karine. Et toi, Michel, laisse tomber les photos…

Et c’est comme ça qu’on s’est retrouvés tous les quatre à poil dans le salon. Aujourd’hui encore, presque un quart de siècle plus tard, il m’est difficile de trouver les mots pour décrire ces deux heures de pur bonheur que nous avons vécues et partagées. Un monde de sueur, de salive, de mouillure et de sperme mêlés ; un récital de soupirs, de grognements, de gémissements et surtout de silences… On s’est aimés, passionnément. Il n’y avait plus ni femmes, ni hommes… Rien que des corps hypersexués en quête d’extase, d’épanouissement… Je me souviens avoir joui une première fois dans la chatte de Karine, et plus tard, à la nuit tombée, une seconde fois dans la bouche de Samyra alors que nous étions tête-bêche sur le tapis, dans un 69 sans fin…

Je suis parti vers 20 heures. J’étais loin de me douter que je ne reverrais plus Samyra.k15-3-4 En effet, dans la semaine qui suivit, elle quitta sans explication l’appartement de Karine et Marco, emportant ses quelques affaires personnelles qui tenaient dans deux valises. Nous ne devions plus jamais avoir de ses nouvelles. Quant aux photos que j’avais prises ce jour-là, je n’en vis que quelques-unes (j’avais laissé les pellicules à Karine et Samyra). Aujourd’hui je n’ai gardé qu’une seule photo de Samyra, prise quelques semaines auparavant, et lorsque je la regarde, je ne peux m’empêcher de me demander ce qu’elle fait, quelle a été sa vie. (photo disponible uniquement sur demande personnalisée)

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Mar 7 oct 2014 1 commentaire
Belle histoire fort bien racontée. Les histoires d'amour finissent mal en général, et sans doute d'autant plus vite qu'il y a de protagonistes car les risques de frictions augmentent avec les possibilités de frottements. Allez savoir ce qui s'est vraiment passé ensuite entre Karine, Marco et Samyra qui vivaient ensemble...
Vagant - le 07/10/2014 à 10h39

Il est vrai que je ne partageais pas leur quotidien !

michel koppera