Le blog de michel koppera
En préambule. En novembre dernier, j'ai été contacté par un certain Karim qui souhaitait que j'écrive une nouvelle où seraient réalisés ses fantasmes candaulistes. J'ai écrit ce texte que je lui ai envoyé. Le plus étonnant, c'est que Karim n'a jamais accusé réception du texte, ne m'a adressé en retour ni remerciements, ni commentaires !!! Je vous propose donc de prendre à votre tour connaissance de cette nouvelle inédite.
Les cadeaux de l’Aïd-el-Fitr
Pour Karim et Moka
Tout a commencé le jour où, à la pause du matin, j’ai été convoqué par le patron. Après m’avoir invité à prendre place dans un fauteuil en face de son bureau, il m’a dit :
- Karim, dans six mois tu vas partir à la retraite après plus de vingt-cinq années dans la boîte. Il va falloir te remplacer et tu sais comme moi que ce n’est pas évident de trouver celui qui va te succéder. Mais je pense avoir déniché l’homme de la situation…
Il a appelé sa secrétaire qui est entrée dans le bureau en compagnie d’un jeune homme costaud mais visiblement mal à l’aise…
- Karim, je te présente Houssam. En attendant qu’il prenne ta place, vous allez travailler en binôme pendant six mois. Tu devras assurer sa formation, en échange ton temps de travail sera progressivement réduit. Comme ça, quand tu partiras, il sera fin prêt à te remplacer.
Je ne peux pas dire que l’idée de travailler en équipe m’enchantait, mais je n’avais guère le choix : le patron venait de me confier ma dernière mission et je mettrais un point d’honneur à la mener à bien. D’ailleurs, au fil des jours et des semaines, la coopération avec Houssam se révéla fructueuse. On formait un tandem très efficace : Houssam avait des idées neuves, moi de l’expérience. Même en dehors des heures de travail, sa compagnie était plaisante. Malgré notre différence d’âge – j’avais 57 ans, lui 25 – nous partagions la même culture, les mêmes origines géographiques et les mêmes rêves de bonheur, si bien qu’il nous arrivait souvent de nous retrouver à l’extérieur pour partager un kebab ou une bière dans un pub. Célibataire, Houssam habitait un petit studio dans un quartier animé du centre-ville.
Comme il lui arrivait souvent de passer le week-end seul, je l’avais invité plusieurs fois à venir déjeuner chez nous le dimanche midi. C’est ainsi que ma femme Moka fit sa connaissance. Entre eux deux, ce fut tout de suite la bonne entente, une sorte de relation mère-fils des plus chaleureuses. Il faut dire qu’à presque 50 ans, et depuis que nos enfants avaient quitté le nid familial, Moka ressentait le besoin de donner encore de l’affection maternelle… Ainsi, lorsqu’on recevait Houssam à déjeuner, elle ne se contentait pas de lui préparer un bon repas – son tajine était toujours divin ! – elle s’inquiétait aussi de sa santé, de sa solitude et de ses projets. Je remarquai que ces jours de réception, Moka apportait un soin tout particulier à son apparence : elle se maquillait, arborait des vêtements qui mettaient en valeur les douces rondeurs de son corps et portait boucles d’oreilles, collier et bracelets en or…
Une nuit où Moka qui venait de jouir me chevauchait sur notre lit en se pistonnant tranquillement avec ma queue plantée dans son ventre, je lui demandai :
- Ça te dirait de baiser avec Houssam ?
- Quoi !?
- Tu m’as très bien entendu…
- Tu dis n’importe quoi ! Tu te rends compte, il est à peine plus âgé que nos enfants ! Faire l’amour avec lui, ce serait comme un inceste !
Alors qu’elle était penchée au-dessus de moi, je tenais ses gros seins à pleines mains et lui agaçais les tétons durs et savoureux comme des framboises.
- N’empêche que je suis certain que ça te plairait…
Elle ne répondit pas, mais au moment où je prononçais ces mots à son oreille, j’ai senti un flot de mouillure chaude et épaisse suinter dans son vagin. Alors, elle s’est arrêtée de se pistonner avec ma bite, l’a bloquée au fond de sa chatte et s’est laissé foudroyer par un puissant orgasme silencieux, en proie à des spasmes qui me massaient la queue et à des palpitations saccadées du trou de son cul devenu aussi huileux que sa vulve.
Pendant les deux mois qui ont suivi, nous n’en avons jamais reparlé.
À la mi-juillet, mon départ en retraite a coïncidé, à quelques jours près, avec la fin du ramadan. Houssam allait prendre définitivement ma succession. Bien que n’observant pas le jeûne, nous avons l’habitude, Moka et moi, de célébrer l’Aïd-el-Fitr dans l’intimité de notre couple, avec échange de cadeaux et un repas de fête. Comme cette année l’Aïd tombait un lundi, nous avons préparé un dîner auquel nous avons trouvé évident d’inviter Houssam qui était seul ce soir-là.
Il est arrivé vers 20 heures avec un bouquet de fleurs, un foulard de soie rouge pour Moka et une bouteille de champagne afin de célébrer à notre manière la fin du ramadan. Moka nous avait cuisiné un plantureux couscous et des pâtisseries au miel. Au dessert, nous avons ouvert la bouteille de champagne et Moka, qui d’ordinaire ne boit jamais d’alcool, a fait une exception en l’honneur de notre invité. L’effet des deux coupes de champagne n’a pas tardé à se faire sentir sur Moka : le feu lui est monté aux joues, elle est devenue très bavarde et rieuse avant de nous annoncer, vers 23 heures, qu’elle était désolée de nous abandonner mais qu’elle se sentait un peu « pompette » et qu’elle allait se coucher. Je suis donc resté seul en tête-à-tête avec Houssam. Nous avons un peu parlé et vidé quelques bières. Il devait être minuit passé lorsque, vaguement inquiet, je suis parti voir dans notre chambre comment allait Moka. Je l’ai découverte allongée sur le ventre en travers du lit, intégralement nue, la jambe droite repliée, offrant ainsi une vue imprenable sur ses fesses et surtout sur son sexe épilé, fendu comme un abricot bien mûr.
Au lieu de refermer discrètement la porte, je l’ai ouverte en grand.
- Houssam, viens voir !
Il s’est approché et est resté debout, comme pétrifié, dans l’encadrement de la porte.
- Elle est belle comme ça, tu ne trouves pas ?
- Oui, absolument magnifique, a-t-il chuchoté très bas, comme s’il avait peur de troubler son sommeil et de rompre la magie de l’instant.
- Elle te plaît ?
- Oui, beaucoup…
- Alors, prends-la !
à suivre…