Le blog de michel koppera

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 13 b

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Je ne savais pas que mes amis avaient autant d'endurance et de ressources. Je n'imaginais pas que Crissie pût supporter et vivre autant de choses en traversant la scène avec tant de crânerie : cette fille me fait penser à une salamandre : elle passe toutes les épreuves du feu en se cramant à peine la peau... Ou à un phénix renaissant interminablement.

Je suis partagé entre l'envie d'emmagasiner tout ça à jamais, comme si une impression prémonitoire me disait que c'était important, et le désir frénétique de me joindre à la meute pour lécher, toucher, palper, tâter, fouiller, caresser Crissie, la chair de Crissie, la pulpe de Crissie, les muqueuses de Crissie.

 

Une certitude affreuse me tombe sur le râble : je suis en train de tomber amoureux de cette étrangère...

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Mer 12 aoû 2015 Aucun commentaire