Le blog de michel koppera
"Crissie et Monsieur K.", chapitre 15 b
Géraldine m'assoit sur le tabouret de la salle de bains et me dit qu'elle s'occupe de tout. Elle fait couler un grand bain chaud, fourrage dans des flacons précieux, verse quelque chose dans l'eau. La vapeur charrie des effluves de cèdre, une des odeurs que j'aime. Elle me tend les bras. Le bain m'accueille et m'enveloppe. C'est chaud, velouté. Je me sens bien. Sans me demander mon avis, elle enjambe la baignoire et s'installe en face de moi, lève ses genoux, emmêle nos pieds. On ne dit rien et je laisse un plaisir simple me couler sur le corps.
Géraldine me regarde avec une grande douceur, ça tranche avec son corps puissant de camionneuse de luxe. Elle passe lentement sa paume sur ma joue. J'emprisonne sa main dans mon cou. Curieusement, je me sens émue, le corps entier ému.
J'ai besoin d'inverser les sensations, de revenir, quelques instants, à un monde de plaisirs féminins et mous. Je descends sa main doucement entre mes jambes, place son majeur avec précision et la laisse faire.
Passé le premier moment d'étonnement, Géraldine, sans quitter mes yeux, me caresse, me caresse, me caresse longuement : je me mords les lèvres mais je ne peux m'empêcher de me mettre à gémir...
Continuez, avec de la patience et aussi du travail, vous serez sans doute récompensé par des lecteurs de plus en plus nombreux !
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Caty