Le blog de michel koppera
" Crissie et Monsieur K.", chapitre 19 b
J'obéis. J'ôte ma robe. Le seul vêtement qui m'habille désormais, c'est cette lueur pâle de l'or blanc sur mon sexe, et la longue chaîne qui se balance avec lenteur. Le seul accessoire qui va m'orner dans quelques instants, c'est le dildo vertical dressé sous mes fesses, et qui palpite avec vigueur.
Je ne me précipite pas. Je me regarde dans le miroir. Ne pas me précipiter.
Je fais attendre Monsieur K. Son corps est tendu à tout rompre.
Je joue avec son désir. Je m'accroupis. Dans la glace, je me découvre la détermination d'une mante religieuse.
Je crache dans mes doigts, j'humecte le gode vivant de ma salive et le saisis. Sans transition, en un long mouvement continu régulier, je m'empale sur Monsieur K, tellement loin, que j'ai l'impression que les deux verrous d'une même mécanique se sont bloqués à la fois, en un corps unique, hermétique. Le plaisir est immédiat.
J'ouvre les yeux par intermittences vers le miroir qui me fait face, je ne vois que quelques images : la tête de Monsieur K qui s'agite et qui ne peut plus se retenir de montrer la jouissance qui le traverse, la grimace de ma bouche qui me dit la même chose.
Réponse. Michel Koppera n'est pas Monsieur K. Mais comme Michel Koppera n'est lui-même qu'un avatar, on ne peut jurer de rien !
Caty
Pour répondre, puisque l'auteur "a" ne l'a pas fait : le texte dit que c'est sur M K, elle a donc délaissé le gode, d'un mouvement brusque, peut-on supposer, pour aller vers l'homme.
Caty