Le blog de michel koppera
"Crissie et Monsieur K." chapitre 28 a
Pour ce premier soir, nous n’allons pas chez moi mais prenons en toute hâte une chambre dans un petit hôtel tout proche. L’établissement est plutôt mal famé, fréquenté essentiellement par des couples adultérins et des putains occasionnelles qui y amènent leur clientèle.
Comme l’immeuble est vétuste et mal insonorisé, les bruits des ébats amoureux des couples de passage traversent les cloisons si bien qu’on a l’impression de participer malgré nous à une partouze permanente. Les sommiers grincent, les femmes gémissent de plaisir – ou font semblant - pendant que les hommes les travaillent avec le souffle rauque et puissant de bûcherons canadiens, les robinets chantent faux… Mais on s’en contrefiche ; au contraire, tout ces échos nous excitent, entretiennent notre désir, le nourrissent. Ton corps nu en étoile sur le lit s’ouvre avec ardeur. On se caresse, on s’embrasse, on se lèche, on se suce, on baise, je t’encule et t’éclabousse de sperme. Dans la chambre voisine, une femme supplie son amant d’un jour de lui défoncer la chatte, tandis qu’à l’étage au-dessus on a l’impression qu’ils sont en train de mettre le lit en pièces. Ça te met en joie, c’est la première fois que je te vois rire…