Le blog de michel koppera
Pierre Louÿs,"Pybrac" Quatrains 149 à 152
Je n'aime pas à voir au bal, ce vestiaire
Où, sous l'œil complaisant de sa bonne qui rit,
Ma danseuse reçoit mon vit dans le derrière
Et se branle et dit :" Va ! " mais sans pousser un cri.
Je n'aime pas la mère offrant sa fille morte
(quatorze ans, quatre poils, pucelle et cætera)
Disant :" Amusez-vous, mais fermez bien la porte
Et pinez-la partout, tant que ça vous plaira."
Je n'aime pas, Judith, celle pour qui tu mouilles
Ces vaches de Lesbos qui n'ont pas de taureaux
Prennent tous les tétons pour des paires de couilles
Et les godemichés pour des godelureaux.
Je n'aime pas à voir la dame qui décharge
Aussitôt que mon vit la touche aux poils du cul
Le flot qui sort du trou la rend encor plus large.
J'aime trop son mari pour le faire cocu.