Le blog de michel koppera
"Crissie et Monsieur K.", chapitre 34 a
J’adore regarder Miguel travailler. Je ne sais pas comment il fait pour rester de marbre devant tant de sensualité et de beauté. Il est assis à même le sol, face aux cuisses ouvertes de Crissie, à portée de main de son sexe cadenassé. Et pourtant, son trait ne tremble pas, sans la moindre émotion visible, son regard va et vient entre le carnet de croquis et son modèle. Crissie finit par se laisser aller avec complaisance et bientôt, aux éclats de l’or et du platine, se mêlent les scintillements de sa mouillure intime.
Pendant tout ce temps, Miguel nous parle de ses projets immédiats, une série de toiles monumentales, hyperréalistes, de sexes féminins en gros plan. Il a déjà prévu d’y faire figurer le ventre de Crissie en bonne place.
- Vous vous rendez compte, votre vulve exposée à Londres, New-York et Tokyo ! Par contre pour Dubaï, ce sera plus dur… Quant à Islamabad, il ne faut même pas y songer !
Miguel esquisse un sourire que je lui connais bien, celui qu’il a quand il lui vient une idée. Je ne me trompe pas.
- Vous savez ce qu’on va faire ? En ce moment, sur les Ramblas, c’est la pleine saison des statues vivantes. La nuit, tout est permis, de l’académique au plus loufoque. Je vous propose une sorte de happening sex. Crissie, je vais vous métamorphoser en statue d’albâtre antique qu’on appellera « La fiancée d’Houdini » Avec votre sexe verrouillé, je suis sûr que vous allez provoquer un buzz pas possible… Dès demain matin, votre image sera sur les pages web du monde entier… Un truc planétaire !