Le blog de michel koppera
Pierre Louÿs, "Pybrac", quatrains 173 à 176
Je n'aime pas à voir le docteur en percale
La matrone qui soigne une fille d'amour
Et gaiement la condamne à la douche buccale
C'est-à-dire à sucer vingt-cinq hommes par jour.
Je n'aime pas à voir la jeune chevrière
Qui présente au bouc noir son petit cul tout nu
Mais se fourre le vit du bouc dans le derrière
De peur d'avoir un fils ruminant et cornu.
Je n'aime pas à voir le cocher de remise
Qui sur le quai désert enfile sa jument
Puis essuie à l'écart son vit dans sa chemise
Et regarde le con qui bâille encor fumant.
Je n'aime pas qu'au bal, par déveine ou par niche,
Quand je flanque mon pied au cul d'une beauté
Mon petit soulier droit reste dans sa moniche
Et me laisse perplexe et boitant d'un côté.
Bisessssssssssssssssssssssssssssssss