Le blog de michel koppera
Pierre Louÿs, "Pybrac"
Quatrains 181 à 184
Je n'aime pas à voir Irma changée en Muse
Qui se soûle le jour de son couronnement
Et répond : "Je sais plus par quel trou je m'amuse,
Enfilez-moi partout sans le dire à maman."
Je n'aime pas à voir qu'une gousse ironique
Suce un clitoris gros comme un bout de nichon
Puis le lâche, l'insulte et lui fasse la nique
En disant : "Branle-toi tout seul, petit cochon."
Je n'aime pas à voir dans la cour de la ferme
Le valet qui déflore un coq sur le fumier
Et qui perd dans son cul sept décharges de sperme
Quand il pourrait baiser les filles du fermier.
Je n'aime pas à voir la jeune fille amère
Qui tire un godemiché d'une table de nuit,
Se branle avec et dit : "C'est l'amant de ma mère.
Il la baise, il l'encule, et tout ce qui s'ensuit."