Le blog de michel koppera
Pierre Louÿs, "Pybrac". Quatrains 197 à 200
Je n'aime pas à voir que la mode se perde
D'introduire le vit aux filles par le con.
À force de les foutre en cul jusqu'à la merde
Elles n'ont plus qu'un trou. De quoi sert le second ?
Je n'aime pas à voir à l'heure où l'on se couche
La putain qui m'aborde avec des yeux ardents
Et sans me dire un mot, fourre un doigt dans sa bouche
Pour m'offrir de pisser mon foutre là-dedans.
Je n'aime pas à voir que Margot s'accroupisse
Devant une façade, ouvre son cul tout nu
Vise le soupirail de la cuisine, et pisse
Sur l'entremets glacé d'un honnête inconnu.
Je n'aime pas à voir la bouche obscène et large
D'Iris qui suce au parc le vit d'un bourricot
"Pour savoir si c'est bon quand un âne décharge"
Et qui trouve à son foutre un parfum d'abricot.