Le blog de michel koppera

Suite des aventures de Mary en Bordelais, aujourd'hui elle nous emmène dans une balade à travers le Haut-Médoc...

"in vino veritas", chapitre 4

Mercredi, troisième jour.

vino10La météo était toujours au beau fixe. Les kilomètres défilaient au milieu des vignobles où les vendanges battaient leur plein, milliers de petites mains et de sécateurs affairés. Dès la sortie de l'agglomération bordelaise, Clément Dutertre avait retroussé la jupe de Mary.

- C'est bien, avait-il dit d'un air détaché, on verra ça plus tard...

Plus tard ? Ce ne fut pas au monumental Château Beychevelle où ils firent leur première halte en milieu de matinée, histoire de déguster un fond de verre de Haut-Médoc grand crû classé. On ne leur prêta guère attention  :  l'heure était aux vendanges, pas aux mondanités !

Plus tard ? Ce ne fut pas à l'heure du déjeuner dans un petit restaurant de Pauillac, face à la Gironde qui charriait inlassablement ses eaux couleur de boue...

Plus tard ? Ce ne fut ni au pied, ni au sommet de phare de Cordouan où ils arrivèrent dans l'après-midi pour une visite guidée...

Plus tard ? Ce fut sur le pont de la vedette qui les ramenait à la terre ferme où les attendait David. Le crépuscule approchait, les rares passagers s'étaient rassemblés dans la cabine. Accoudés au bastingage d'une coursive déserte, Mary et Clément contemplaient l'océan. Il vint se placer derrière elle et souleva sa jupe pour découvrir ses fesses nues.

- Ne bouge pas ! lui dit-il. Espèce de petite salope qui ne porte même pas de culotte.

Elle entendit le zip d'une fermeture Éclair et quelques instants plus tard, il la prenait debout, par derrière. À l'image de ses mains, sa bite lui parut énorme, puissante et autoritaire. Elle lui emplissait tellement le vagin que Mary en éprouva une sensation de plénitude. Méthodiquement, il entama un mouvement de va-et-vient dans sa chatte gluante. D'instinct, à chaque coup de boutoir, elle se cambrait un peu de sorte qu'il la pénétrait plus profondément, qu'elle sentait contre ses fesses la caresse de ses poils pubiens. Curieuse, elle glissa une main entre ses cuisses pour lui palper les couilles et tenter d'estimer du bout des doigts le calibre du pilon qui lui pistonnait le vagin. Il lui parut si gros, si trapu, qu'elle en mouilla davantage.vino8

- Branle-toi, souffla-t-il, en attendant que je décharge dans ta chatte !

De l'index et du majeur réunis, elle s'empressa de s'astiquer le clitoris. Elle aussi voulait en finir. Mais elle n'en eut pas le temps ; les jambes un peu fléchies, il bloqua sa queue démesurée au fond du vagin de Mary, la tête du gland logée sous le col de l'utérus, et lui lâcha tout dans la matrice. Elle sentit son ventre devenir une sorte de marécage visqueux où ondulaient les civelles et les tritons du désir. Quand il se retira, d'épais sanglots de sperme chaud coulèrent le long des cuisses de Mary qui laissa la brise du soleil couchant les sécher sur sa peau.

Pendant presque tout le trajet du retour vers Bordeaux, Mary dormit allongée sur la banquette arrière de la Mercedes. Devant, David et Clément parlaient encore foot, mais aussi pêche au bar et bagnoles. Le ventre englué de sperme, Mary dormait d'un sommeil sans rêve.

 

Tard dans la nuit, son mari essaya de lui téléphoner, mais elle ne répondit pas.

à suivre...

vino9

 

Ven 25 mar 2016 3 commentaires
Vous êtes le meilleur
Caty
Caty - le 25/03/2016 à 12h07

Merci, cela me va droit au coeur, surtout venant de vous !

michel koppera
J'adore ce texte. C'est très sensuel, juste à la limite parfois, mais sans la franchir pour que ça devienne vulgaire. Le ressenti par Mary est très bien vu. Je n'ai pourtant pas vu que l'auteur était une femme ?
Milène - le 25/03/2016 à 14h14

Et pour cause, l'auteur c'est moi, Michel Koppera !

michel koppera
Et je peux dire tout simplement ! Je suis Mary ! J'ai compris cette idée première qui a germée dans tout son être de se trouver libre un peu... J'ai ressenti cette envie si étrange de s'abandonner... J'ai vécu ce doigt violant-violeur qui l'a tétanisé, puis fait jouir... J'ai obéis comme Mary aux ordres de ce maître... Et j'ai attendu ses initiatives... J'ai été patiente... J'ai jouis de ces moments où il aurait pu, où il aurait du me faire quelque chose... n'importe quoi... Et cette énorme verge qui m'a pénétré a été ma récompense... Non vraiment Monsieur K vous êtes le meilleur.
Caty
PS : et je n'ose même pas vous raconter les fantasmes que me procure mon imagination en attendant l'épisode suivant...
Caty - le 25/03/2016 à 15h17