Le blog de michel koppera
Pierre Louÿs, "Pybrac". Quatrains 217 à 220
Je n'aime pas à voir la pauvre maquerelle
Qui, sur le tard, s'éprend d'une de ses putains
Lui baise le derrière et se branle sur elle
Sans émouvoir le con ni raidir les tétins.
Je n'aime pas à voir la souple Marceline
Qui dit à son cousin :" Mon chéri, bandes-tu ?
Viens m'enculer au parc, j'ai pris ma vaseline."
Ce langage est lascif et blesse la vertu.
Je n'aime pas à voir la pucelle qui gueule :
" Je suis trop en chaleur, maman, je vais baiser.
C'est crevant de toujours me branler toute seule
Quand j'ai déjà du poil qui commence à friser."
Je n'aime pas à voir la princesse de Grèce
Qui, menée au bordel par sa fille d'honneur,
Frotte sa bouche obscène au cul de la négresse
Et crie en déchargeant :" C'est là qu'est le bonheur !"