Le blog de michel koppera
Avec la petite voiture de Rouge-Gorge, nous parcourons la région, décrivant des cercles concentriques de plus en plus éloignés de la ville. Nous sommes sensés être à la recherche d’une maison ancienne à restaurer, mais je doute qu’elle ait ne serait-ce qu’un embryon de capital pour se lancer dans une aventure immobilière.
Aux feux rouges et aux stops, elle me montre ses seins et me supplie de lui pincer les mamelons. On va de notaire en notaire. On demande à visiter. Le plus souvent, un clerc nous accompagne pour la visite, mais parfois, pour les maisons les plus délabrées, celles qu’ils n’espèrent même plus vendre un jour, on nous donne une adresse, un plan et on nous confie la clef.
On baise dans des greniers aux planchers vermoulus, des granges encombrées de machines rouillées, des cuisines aux carrelages couverts de gravats… Les fenêtres n’ont plus de rideaux, quelquefois plus de vitres. Le vent s’infiltre partout. C’est le décor habituel de nos accouplements. Rouge-Gorge – elle rigole que je l’appelle ainsi – s’accoude à une fenêtre et soulève sa jupe. Elle ne porte que des bas. Pas question de s’allonger, il faut baiser debout, alors, le plus simple, c’est que je la prenne par derrière. C’est comme ça que j’ai emprunté le chemin de son petit trou et que je l’ai enculée. Presque naturellement. Pour moi, c’est une grande nouveauté. En effet, sous prétexte d’une hémorroïde douloureuse, Hélène s’est toujours dérobée à mes manœuvres sodomites. Pourtant, malgré mon excitation, je ne parviens toujours pas à éjaculer dans le ventre de Rouge-Gorge. Elle s’en désole.
- Pourquoi tu ne m’aimes pas ? gémit-elle pendant que ma bite va et vient entre ses fesses distendues… Je jouis, mais toi, tu ne m’aimes pas !
Je ne réponds rien. C’est vrai que je ne l’aime pas : je ne fais que bander pour son cul, mais mon désir est rigide et endurant.
Il y a pourtant des instants inoubliables, aussi sublimes que cruels. Comme ce dernier après-midi de novembre, jour de tempête, où nous visitons une maison à Granville. La villa est accrochée au sommet d’une falaise abrupte qui surplombe la mer blanche d’écume. D’énormes vagues viennent se fracasser contre la falaise et, à chaque fois, un choc sourd ébranle la maison. À l’intérieur, les boiseries sont rongées par l’humidité, les huisseries mangées par la rouille, les papiers peints en lambeaux…
Mais, dans la salle de séjour qui s’ouvre sur la mer en furie, les propriétaires ont laissé un canapé hors d’âge dont le cuir des coussins est avachi et les accoudoirs éventrés. Rouge-Gorge s’y laisse tomber et m’entraîne dans sa chute. Malgré le froid humide, nous voilà bientôt nus. On commence par se lécher, tête bêche, à grand renfort de salive. Puis Rouge-Gorge s’assoit sur le canapé. Les mains passées sous les cuisses pour se soulever le bassin, elle me présente sa fente et son cul, aussi luisants et gourmands l’un que l’autre.
Je commence par l’enculer. Je regarde la tête de ma bite forcer doucement le diaphragme de son anus. Les bords s’écartent, je m’enfonce puis, brusquement, la petite bouche de son cul referme ses lèvres humides sur le gland qu’elle vient d’avaler. Je n’ai plus qu’à pousser jusqu’au fond, jusqu’à ce que les poils de mon pubis viennent se frotter contre sa vulve aux chairs tourmentées. Je lui pistonne le rectum. C’est brûlant. Le choc sourd des vagues sur la falaise fait écho à celui de ma bite au fond de son cul… Tant et si bien que Rouge-Gorge a un premier orgasme, puissant et sonore. Me saisissant par les fesses, elle m’attire violemment au plus profond de ses entrailles. Elle rugit. Son sphincter anal se contracte à m’en étrangler la bite…
Plus tard, je la lui mets dans le con. Elle s’ouvre des deux mains pour me dégager le passage et s’aérer le clito. Je la pénètre. Elle est beaucoup plus mouillée que d’habitude. Ses jambes repliées sur mes hanches impriment le rythme de mes coups de queue, le même que celui de la houle qui martèle la falaise. De petits points roses éclosent sur la peau de son buste, puis soudain, tout vire au grenat, de la base du cou au bout des seins… Elle jouit encore. Je sens ma bite comme enduite d’un liquide chaud et abondant. Quand je la ressors, je vois que le gland est couvert de sang : les règles de Rouge-Gorge viennent d’arriver. Ça me rend fou de désir. J’y remets aussitôt la bite pour patauger dans la mixture de sang et de cyprine… En un rien de temps, je sens que ça vient. Je me retire, le gland fumant à l’entrée, sa tête visqueuse calée entre les lèvres charnues du con et je lâche mes bordées de sperme en plein dans le suintement de ses règles. Le blanc et le rouge ne se mélangent pas. Ça coule entre ses fesses, poisse le trou de son cul et tombe, goutte à goutte, sur le cuir craquelé du canapé… On se nettoie comme on peut avec des mouchoirs en papier, sans se regarder, sans se parler.
Pour le retour, elle me confie le volant. La main gauche glissée entre les cuisses, elle s’endort en suçant son pouce. Arrivé en ville, j’arrête chez un fleuriste pour acheter un bouquet. Quand je reviens, elle est réveillée et me regarde d’un air stupéfait.
- C’est pour Hélène ? demande-t-elle d’un ton acide.
- Non, voyons, c’est pour toi.
Elle s’empare du bouquet et le balance sur la banquette arrière.
- Je déteste les œillets ! Ça pue ! ricane-t-elle.
à suivre...
Caty