Le blog de michel koppera
" Les ardents de la Rue du Bois-Soleil" # 19
Geneviève n’était plus au salon, mais dans la cuisine, en train de tricoter. Elle ne m’entendit pas arriver et, quand elle me vit debout dans l’encadrement de la porte, elle eut un brusque mouvement de surprise qui envoya sa pelote de laine rouler sur le carrelage. Pour la ramasser, Geneviève s’accroupit devant moi, cuisses grandes ouvertes, comme si elle s’apprêtait à pisser. Ce fut un choc. Je restai là, figé, les yeux rivés sur l’indicible beauté de son ventre. La laiteuse blancheur de ses cuisses éclaboussait de lumière la tonnelle de sa jupe. Sous le bas-ventre, la culotte plus blanche encore s’encastrait dans le delta des jambes écartées, s’étrécissait vers le bas où elle plongeait profondément dans la raie des fesses. Et les poils ! Poils noirs, lustrés, bouclés qui fleurissaient en bouquets soyeux, débordaient de la culotte jusqu’au creux de l’aine, si longs et épais dans la raie culière qu’ils semblaient littéralement en jaillir, au point que le blanc de la culotte s’y perdait. En haut, ça débordait aussi, en épais fourrés noirs inondant le haut de la culotte en dentelle dont l’impudique transparence donnait à voir l’épaisseur sombre de la touffe pubienne et dont les mailles ajourées laissaient échapper, çà et là, des poils noirs tout entortillés.
La voix sourde de Geneviève me tira de ma torpeur. Sa pelote à la main, elle se rassit :
- Dis donc, toi, petit cochon, qu’est-ce que tu reluques comme ça ? Viens voir un peu par ici !
Elle dardait vers moi, comme une épée, une de ses aiguilles à tricoter. Je m’approchai. J’entendis sa voix lente et gutturale qui me donnait des frissons.
- On dirait que ça te fait de l’effet !
Dans mon short trop étroit, mon érection était tellement visible qu’elle tournait à la caricature. Ma bite épanouie et rigide distendait le tissu et soulevait de façon ostensiblement obscène le bas de mon short. C’était tout juste si le gland cramoisi ne pointait pas le bout de son nez sous le tissu retroussé, presque à l’horizontale. Geneviève m’attira plus près encore. Lorsque je fus à portée de son aiguille, elle s’en servit pour tapoter affectueusement mon excroissance à travers le tissu.
- Regardez-moi ça ! Tous aussi vicieux les uns que les autres. C’est encore morveux et ça reluque déjà les cuisses des dames ! C’est du propre ! Qu’est-ce que tu vas faire de ça ? Dis-moi !
Tout en parlant à voix basse, elle me donnait avec son aiguille de petits coups sur la queue. Je n’osais même pas la regarder. Je l’écoutais, les yeux mi-clos et je sentais l’aiguille me tapoter la bite, me faisant bander encore davantage. Soudain, tel un serpent glacé, l’aiguille se faufila dans la jambe gauche de mon short, la retroussa, la repoussa sur le côté et en fit jaillir, tel un diable d’une boîte magique, ma bite et mes couilles. Elle eut comme un sifflement.
- Dis donc, ça promet ! Je suis sûre que tu te masturbes… Ne me dis pas non ! Avec un machin comme ça… Tu peux me le dire, tu sais...Ça te fait du bien, non ?
Tout en soliloquant à voix basse, sur le ton de la confidence, elle s’affairait sur ma queue. À l’aide de son aiguille qu’elle manipulait avec une troublante dextérité, elle tambourinait les flancs de ma bite, en caressait la tige et le gland, la piquetait de temps en temps comme elle l’aurait fait d’une épée dans un duel bien singulier.
Ces caresses très spéciales enflammaient mon sexe dont la turgescence avait quelque chose d’apoplectique et qui, sous l’afflux de sève et de sang rutilait maintenant de toutes les nuances du rouge, de la pourpre, du cramoisi et du violacé. Sous les attouchements de la baguette magique, ma tige épaisse se cabrait puissamment en spasmes voluptueux qui la faisaient presque claquer contre mon ventre. Déjà, de petites perles d’opale suintaient du méat béant, perles visqueuses que l’aiguille agile étirait en fils luisants et fragiles.
Tout à son ouvrage, Geneviève, les yeux attachés à mon ventre, ne parlait plus. J’osai enfin la regarder. Dans l’échancrure largement déboutonnée de son corsage, se pressaient ses seins opulents dont elle se caressait alternativement les mamelons durcis.
C’en était trop ! Je n’en pouvais plus. Je sentis monter en moi les délicieux frissons annonciateurs d’un violent orgasme. Geneviève dut le deviner car l’aiguille se fit plus précise encore et elle me parla de sa voix la plus sensuelle, la plus chaude :
- Allons, tu y es presque… Balance ton sperme sur mes seins, n’aie pas peur !
Joignant le geste à la parole, elle souleva sa poitrine et l’approcha de la tête congestionnée de ma bite. Soudain, le sperme jaillit, décrivit des courbes blanches dans l’espace et vint s’écraser sur la peau laiteuse de ses seins. La jouissance faillit m’arracher un puissant gémissement que Geneviève étouffa en posant sa main sur mes lèvres.
La dernière image que je garde de cette journée est celle de son chemisier grand ouvert, de ses seins blancs maculés de sperme dont un filet visqueux poissait un de ses mamelons grenus.
à suivre...