Le blog de michel koppera
Photo n° 13
L'argent ne fait pas le bonheur
Leur chambre à coucher est réduite à sa plus simple expression : un lit ! Un simple matelas posé sur un sommier et c'est tout. Peut-être à droite quelque chose qui ressemblerait à une étagère... Les murs sont nus à l'exception d'une applique dans un angle, un tapis est étalé sur le sol devant une porte crasseuse à la peinture défraîchie. La pièce est étroite, sans doute mal aérée. Tout serait sordide s'il n'y avait ce placard mural dont une des portes est un haut miroir qui va du sol au plafond. Certes, comme tout le reste il est usé, rongé par l'humidité mais c'est l'élément essentiel de l'instant présent.
Car sur le lit, il y a un couple en train de s'envoyer en l'air et le grand miroir devient le troisième acteur de leur fornication. Pas un simple reflet : il participe, provoque, propose... La jeune femme se regarde, elle voit ses seins, son ventre que pénètre la bite de son partenaire, elle observe la montée du plaisir sur son visage, elle se voit, elle se découvre. Et son compagnon qui prend la photo jouit du privilège de voir en même temps ses fesses blanches et son visage, son cul offert et sa bouche... Cela suffit à leur bonheur !
Bien vu, lecture intéressante
Une chambre sordide d'un hôtel. Parce que les clients ne se soucient pas des papiers peints d'un autre temps et de la peinture sale, le propriétaire ne rénove pas ses chambres peu chères qu'on peut louer à l’heure pendant la journée...
Car c'est en pleine journée, l'applique murale qui se reflète dans le miroir ne fournit pas l'éclairage de la scène : lumière du jour qui doit pénétrer par une fenêtre, derrière nous à droite, qui éclaire bien le matelas et la fesse rebondie de la demoiselle.
Malgré un cadrage mal maîtrsé, c'est bien là le point de force de la photo. L'homme qui tient l'appareil dans sa main droite est obnubilé par le cul de sa copine qui s'ouvre sur sa queue turgescente. On imagine que c'est elle qui est à la manœuvre pour effectuer des va et vient de haut en bas sur ce sexe. Elle se tient fermement aux jambes de son amant pour maintenir son équilibre quand elle soulève son cul pour astiquer la hampe. Dans le miroir qui leur fait face, judicieusement placé par rapport au lit pour ce genre de pensionnaires, elle ne voit pas son amant mais peut juger de sa propre dextérité. L'amant est encore assez calme pour prendre une photo avant de poser l'appareil pour la saisir par les hanches afin de diriger à son tour les mouvements coordonnés des deux bassins....
Cette lecture me semble aussi pertinente que la précédente ! J'aime ces différents points de vue
Je passe souvent pas mal de temps à détailler les photos (ce qui fait que des fois, je me retrouve à tenter de voir au travers d'une fenêtre alors que j'avais juste l'intention de regarder une jolie rousse nue dans une maison ;o)).
Effectivement, la pièce ici ne respire pas l'argent (pas trop l'effort non plus, même la peinture du plafond bave allègrement sur le papier peint... et à voir ce couple on suppose qu'ils ont bien mieux à faire que de perdre du temps à fignoler la déco ;o)). Si je vois bien dans le reflet (image plus grosse visible icitte : http://chemind.ru/photo-gallery/zhena-golishom-s-drugom-2.jpg) c'est un canapé qui fait lit (ça fait encore moins riche).
Par contre (et ça dénote un peu) l'armoire, cette fameuse armoire semble neuve. Elle est même équipée sur le haut de deux petites lampes.
A croire que, vraiment, le couple a tout axé sur le plaisir sexuel et ne prête guère d’importance au reste ;o)