Le blog de michel koppera
Extrait n° 2, page 230
Dopalet, le producteur, tombe par hasard sur le journal intime de Laurie, sa jeune compagne. Voilà ce qu'il lit le concernant :
" Il ne me demande pas mon avis et il me baise même si j'ai pas envie je regarde le plafond sans bouger et ce sale porc ça ne le dérange pas il me passe dessus quand même c'est comme si j'étais morte mais il se branle dans ma chatte il s'en fout que j'aime pas ça. Ça m'apprendra à baiser avec des vieux dégueulasses." Il (Dopalet) n'avait pas tout de suite saisi que le torrent de boue qu'elle déversait lui était exclusivement consacré. Il avait d'abord pensé qu'elle avait recopié un texte écrit par quelqu'un d'autre. Peut-être qu'elle préparait une audition. Un rôle. Quelque chose de glauque. Ça ne pouvait pas venir d'elle. Sa petite bouche délicate, ses doigts fins, ses fesses admirables. La petite Laurie, si féminine, si souriante, dont la caractéristique essentielle était la douceur.