Le blog de michel koppera
Chris, chapitre 11
Enfin, ce fut la seconde nuit. Pour tout dîner, on mangea encore des gâteaux secs. Cette fois, Chris refusa le petit verre de rhum, mais elle remarqua que Tristan partagea le fond de la bouteille avec Nandi.
Vers vingt-deux heures, l’oreille collée au transistor, Tristan s’endormit dans son coin. Alors seulement, Chris regarda Nandi. Elle le vit se lever, aller vers la lampe à pétrole et tourner la mollette qui réglait la flamme. La lumière diminua, puis mourut rapidement. De nouveau, ce fut l’obscurité totale, oppressante, épaisse comme de la colle. Les yeux grand ouverts dans le noir, Chris attendait. Où était-il maintenant ? Viendrait-il ? Quand ?
La main froide de Nandi se posa sur sa nuque. Elle faillit crier. Il était debout, à sa gauche : elle sentit sa jambe nue contre son épaule. La main droite de Chris remonta la cuisse de Nandi, du genou jusque sous le short, au plus haut. Il bandait. La peau du jeune Indien était lisse et douce comme celle d’un bébé, partout : il n’avait pas de poils, ni sur les couilles, ni au pubis ! Sans doute était-il épilé. La bite de Nandi était beaucoup moins épaisse que celle de son patron, mais longue et effilée comme une grosse asperge.
Elle voulut le sucer, mais il se déroba à sa bouche. Elle était trop excitée pour s’en offusquer ; elle lui laissa l’initiative. Il la mit donc à genoux, les bras posés sur la cuvette des toilettes, la croupe offerte. Cela lui rappela la nuit de Comillas. Comme Angel l’avait fait sur le banc du parc, Nandi vint par derrière, mais au lieu de lui lécher la fente, il la caressa longuement avec le bout du gland qu’il utilisait comme un pinceau : il le trempait dans la mouillure abondante de Chris, puis lui en badigeonnait le clitoris, les poils et le trou du cul. Surtout le trou du cul. Chris ne tarda pas à comprendre où il voulait en venir. À chaque fois que le gland s’approchait de son anus, elle se cambrait davantage, se dilatait au maximum pour bien lui signifier son consentement. L’obscurité permettait toutes les audaces. Il n’y avait plus ni laideur, ni pudeur…
Nandi n’eut pas besoin de forcer le passage ; le cul de Chris s’ouvrit de lui-même, comme une petite bouche ronde qui cherche à téter. Il la pénétra délicatement, les mains posées sur ses hanches, mais sans la tenir. Chris n’avait pas été habituée à tant de douceur. D’ordinaire, les hommes prenaient possession de son corps sans ménagement, malmenant son vagin, n’épargnant ni ses mamelons, ni ses fesses qu’ils trituraient hardiment. Avec Nandi, tout semblait si léger ! Ses ardeurs étaient mesurées, ses caresses à peine esquissées. Pourtant, le plaisir était là, bien enraciné : il avait la forme de cette bite élégante qui allait et venait entre ses fesses écartées, cette bite qui occupait toute la place vacante de son cul, cette bite encore juvénile dont les couilles glabres venaient se coller en cadence aux lèvres humides de sa vulve… Malgré tout, elle ne parvint pas à jouir : l’orgasme était trop loin et improbable… Alors, il lui éjacula tranquillement dans le rectum, se retira sans tarder et disparut dans l’obscurité, sans même une caresse d’adieu.
À cet instant, Chris comprit qu’elle ne serait jamais aimée et pleura en silence. Mais qu’étaient les larmes d’une jeune femme aux fesses nues, agenouillée sur le carrelage d’une salle de bains obscure, face aux hurlements d’un cyclone tropical ?
à suivre...
j'adore