Le blog de michel koppera
Le magazine "Amina" de septembre a consacré un article aux milliers de femmes ougandaises qui, suivant l'exemple des femmes athéniennes de la pièce d'Aristophane Lysistrata, ont entamé "une grève du sexe" pour punir "les maris paresseux, dépensiers et irresponsables". Cette initiative qui n'était au départ qu'une blague a connu un réel succès. Sauf que la suite s'éloigne sensiblement de la pièce de l'antiquité : en effet, certaines épouses exigent désormais, si leur mari refuse de changer de comportement, d'être payées pour tout rapport sexuel.
(les deux choses qui gouvernent le monde en une seule image)
Ven 19 oct 2018
1 commentaire
Voilà qui est bien triste. Confondre un service tarifé et l'acte d'amour qui touche au sublime... Du sexe épanouie à la basse besogne, le rapport n'est que lointain pourtant. C'est comme de
confondre l'invitation à un repas entre amis et se jeter sur un quignon de pain du fait d'avoir faim... Entre satisfaction du plaisir en partage et misère du besoin...
gilles - le 19/10/2018 à 11h13