Le blog de michel koppera

L'OBS n° 2843 du jeudi 2 mai 2019 proposait plusieurs articles regroupés en 32 pages sous le titre "La folie Japon". Un de ces articles signé Arnaud Gonzague et intitulé "Uniformes, culottes et humiliations" s'intéressait plus particulièrement à la sexualité nipponne. 

Pour mieux comprendre pourquoi la sexualité des Japonais nous paraît étrange, l'anthropologue Agnès Giard, auteure de l'ouvrage "Imaginaire érotique du Japon" (Editions Albin Michel, 2006), nous explique : " En Occident, l'interdit porte sur l'expression du plaisir et sur la nudité. Les productions érotiques occidentales montrent donc des personnes qui exhibent leurs organes génitaux et qui semblent en tirer une grande joie sexuelle. Dans l'archipel, la nudité n'est pas vraiment jugée érotique : l'interdit porte davantage sur l'expression des émotions. C'est donc cela qu'il faut montrer."

De ce postulat, il résulte tout un ensemble de conduites et de fantasmes qui nous paraissent déroutants. Ce sont quelques-unes de ces pratiques que je vous propose d'aborder dans une série d'articles.

Je commencerai par la pratique du Yobai dans laquelle des clients font l'amour à des prostituées "endormies" (qui font semblant de l'être) et repartent sans les réveiller.

L'illustrateur Toshio Saeki dont je vous ai déjà parlé et à qui j'ai consacré un album, a bien entendu représenté ce fantasme, comme dans les deux tableaux suivants :

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Lun 27 mai 2019 Aucun commentaire