Le blog de michel koppera
Dernier article consacré à la sexualité au Japon. Je termine par des informations glanées en vrac dans l'article de Arnaud Gonzague paru dans l'OBS.
- Koi Wa yami, est un proverbe japonais qui peut se traduire par "'L'amour, ce sont les ténèbres", ce qui peut signifier entre autres que dans l'inconscient collectif nippon, l'érotisme se nourrit d'ombre.
Les Japonais sont excités par des films où des femmes ne font que manger des nouilles huileuses.
Dans le cinéma X japonais, les femmes ne sont en rien les starlettes délurées que l'on trouve en Occident. Elles ressemblent plutôt à d'innocentes personnes contraintes au sexe par des anonymes salaces. " Une actrice pornographique devra afficher un air outragé et répéter en geignant "Azukaishi, hanase ! ( j'ai honte, arrêtez) Et ce que guetteront les amateurs, c'est l'expression de son visage, le moment où, submergée par l'humiliation, elle rougira et sanglotera, sans qu'on sache si c'est de honte ou de plaisir. "
Le shibari, art sophistiqué du ligotage tient une place importante dans l'érotisme japonais. D'une manière plus générale, il semble qu'au Japon pour devenir accessible au désir masculin, la femme doit être désacralisée, salie, souillée."
Je conclurai avec une citation du photographe érotique Takashi Shima : " S'il n'y a rien à cacher, c'est qu'il n'y a rien à voir." Et le Japonais veut tout, tout voir, surtout ce qui est caché.