Le blog de michel koppera
Il y a d'abord le rituel du déshabillage dans la cabine exiguë : "Vous ne gardez que votre sous-vêtement !" Pour l'occasion, j'ai mis mon plus beau boxer. Presque nu, assis sur une banquette inconfortable, j'attends dans le sas qu'elle vienne me chercher. La voici enfin, plutôt jolie dans sa blouse blanche. Les yeux sur son écran, à l'abri derrière sa vitre, elle me regarde à peine. "Plaquez-vous bien contre la paroi, ne respirez plus ! Maintenant, tournez-vous vers moi, fléchissez le genou droit... C'est bien, ne bougez plus ! Voilà, c'est terminé. Vous pouvez aller vous rhabiller. Je vous retrouve dans quelques minutes, le temps que j'examine vos radios." Donc retour dans l'étroitesse de la cabine, nouvelle attente sur la banquette inconfortable... C'est long, même si je n'ai aucune inquiétude. Effectivement, en quelques mots, elle me confirme qu'il n'y a rien d'anormal... Je sors de là à peine soulagé et surtout frustré par tant de froideur professionnelle...