Le blog de michel koppera

Les quatre Sirènes, # 5

Son appartement était plutôt froid ; on sentait que ce n'était qu'un logement de fonction, du provisoire... Je suis arrivé avec une bouteille de Pomerol que j'avais en réserve depuis plusieurs années. Michèle en fut ravie. Au début, la soirée s'annonça des plus banales : elle avait cuisiné un risotto. Sur la platine de sa chaîne, elle avait mis un vieux King Crimson - je n'étais pas fan - qu'elle a plus tard remplacé par un disque de Klaus Nomi. Au fil du repas, elle m'a beaucoup parlé de son fils dont elle était fière, de son mari qui lui était indifférent... Puis, elle m'a parlé du Japon, de l'Empire des Sens qui était pour elle la quintessence de la culture nipponne, subtil cocktail de rites millénaires, de pudeur sociale et de grande inventivité sexuelle dans la sphère privée. Je l'écoutais, je la regardais parler ... et boire. Beaucoup boire. Le Pomerol a été vite torché. Elle a ouvert une bouteille de bourgogne. Encore du rouge ! Au fur et à mesure que l'ivresse la gagnait sa parole se faisait plus libre, plus licencieuse. Jusqu'à ce qu'elle me demande en me regardant droit dans les yeux :

- Dis-moi franchement : est-ce que je suis aimable ?

sirenes5Je me suis mépris sur le sens de sa question et j'ai dû lui répondre que je la trouvais vraiment sympathique, de bonne compagnie. Alors, elle a fait quelque chose d'inattendu : elle a dénoué sa tresse et libéré sa somptueuse chevelure noire qui est tombée en cascade sur ses épaules... J'étais subjugué, tant par le spectacle que par l'odeur puissante de ses cheveux en liberté ! J'ai retrouvé cette sensation des années plus tard lorsque, sur un plateau télé, à la demande d'un journaliste (Laurent Delahousse ?) Simone Veil a défait en direct son chignon et révélé à la France entière sa sublime beauté capillaire.

- Et comme ça, tu me trouves baisable ?

Elle l'était, assurément. On est rapidement passés de la table au canapé, puis du canapé au lit à barreaux. Michèle portait des sous-vêtements noirs qui contrastaient violemment avec sa peau d'une blancheur laiteuse. Ses poils, des aisselles et du pubis, étaient d'un noir anthracite. Elle avait de superbes seins en pomme, deux demi melons bien fermes aux tétons dressés. Les abords de sa vulve et sa raie culière étaient soigneusement rasés et lisses, ne laissant qu'un petit triangle de poils noirs sur le mont de Vénus... "Je t'expliquerai plus tard..." On a commencé par de longs baisers mouillés, on a continué par un soixante-neuf d'enfer qui m'a permis de m'abreuver de sa mouillure, amère aux premières lapées puis de plus en plus sirupeuse et épaisse. Elle me suçait divinement. Enfin, on a baisé, longtemps, plusieurs fois dans la nuit. Son con était une merveille, vivant comme si il y avait dans son ventre une multitude de tentacules qui me palpaient la bite, la malaxaient, la pressaient, la caressaient, la branlaient, et de petites bouches qui la suçaient, la léchaient sur toute sa longueur, l'aspiraient vers son utérus... Elle désirait mon foutre, de tout son corps, de toute son âme... Par deux fois, je lui ai inondé le vagin. Elle jouissait en sanglotant de bonheur.

 à suivre ...

varenne 16

 

Ven 17 jan 2020 Aucun commentaire