Le blog de michel koppera

"Ball-trap" # 8/9

J'ai entendu qu'on fourrageait de nouveau dans le sac et quelques instants plus tard, une main s'est glissée entre mes fesses pour m'enduire la raie culière d'une pommade très grasse. La main m'a copieusement beurré le trou du cul et y a enfoncé à plusieurs reprises un doigt inquisiteur.

Puis, étrangement, pendant un temps qui me parut une éternité, il ne s'est rien passé du tout. L'oreille aux aguets, je guettais le moindre bruit suspect, tentais de deviner leurs déplacements autour de la table où j'étais attachée, apprêtée pour le sacrifice final. Mon cœur battait si fort que chaque pulsation cognait à mes tympans. L'attente de mon supplice était pire que le supplice lui-même.

Enfin, je les ai entendus parler à voix si étouffées que je ne saisis qu'un magma confus de syllabes. Je les ai sentis s'approcher. Je les reconnaissais à l'odeur : Daniel à son parfum plutôt élégant, Marianne à son eau de Cologne bon marché et l'Ardennais à ses effluves tenaces de bête sauvage.

Deux mains m'ont empoigné les fesses pour les écarter. Prenant sans doute appui sur le banc de bois, un des hommes s'est glissé sous moi.  J'ai reconnu l'eau de toilette de Daniel le circoncis. Aussi étrange que cela puisse paraître, cela m'a rassurée ; je redoutais tellement d'avoir le cul déchiré par le gourdin de l'Ardennais que l'idée d'être sodomisée par la bite circoncise de Daniel était un moindre mal. Ils m'avaient si bien vaseliné le trou du cul que c'est rentré presque tout seul même si ça restait très déplaisant. Je n'aime pas être enculée, c'est une faveur que je n'accorde à mon mari qu'une fois par an, le jour de son anniversaire.

ball-trap8-1Pendant que le Circoncis me limait la rondelle avec la régularité d'un piston, L'Ardennais est venu se positionner entre mes cuisses et pointer la tête de sa bite en rut à l'entrée de mon vagin, glissant son gland entre mes lèvres huileuses. Des images de films pornos m'ont traversé l'esprit, éphémères comme des flashes. J'aurais voulu hurler "Non !" mais aucun son ne sortait de ma gorge sèche et nouée par l'angoisse de ce qui allait... de ce qui devait arriver.  Lentement, très lentement, je l'ai senti s'avancer et me pénétrer, pousser son membre animal dans mon vagin de plus en plus loin, alors que dans mon rectum, l'autre continuait d'aller et venir. Il grognait :

- Ah, ma salope, si tu te voyais ! Pleure pas, ça ne sert à rien... Tu te fais du mal. Dis-toi plutôt que ça te fera des souvenirs pour tes vieux jours, quand plus personne n'aura envie de te baiser, et encore moins envie de t'enculer. Alors que toi, tu auras encore besoin de jouir de temps en temps... Tu la sens qui rentre ? Moi, je sens bien la bite du collègue qui se frotte contre la mienne, comme si on se branlait dans ton ventre, chacun de notre côté...

Je m'efforçais de l'écouter pour atténuer ma douleur et oublier ma déchéance. Double pénétration, double humiliation ! Sa bite poursuivant sa mission dans mon vagin dilaté à l'extrême toucha enfin au fond de mon vagin. J'étais prise en tenaille, le cul et le con remplis à ras bords. Ils se sont calés et n'ont plus bougé. J'ai entendu la voix de Marianne qui disait :

- C'est bon, allez-y !

ball-trap8C'est alors que sur mes lèvres entrouvertes et mes joues en feu, j'ai reçu des éclaboussures de foutre épais et chaud. Ce sperme, il ne pouvait pas venir des deux bites que j'avais dans le ventre : il y avait donc un autre homme, tout près ! J'ai gueulé :

- Qui est là ? C'est qui ? Vous êtes vraiment des ordures !!!

Mais personne ne m'a répondu, ils se sont contentés de me filer des claques. Alors, j'ai pleuré à chaudes larmes ce qui les a surexcités : ils se sont mis à m'embrocher  à tour de rôle, alternant les pistons - un qui s'enfonce, l'autre qui se retire - bien coordonnés, insensibles à mes prières plaintives. J'aurais aimé m'évanouir, sombrer dans un coma profond. Ils soufflaient comme des bœufs pendant que Marianne les encourageait de la voix tout en me pinçant  méchamment les tétons.

à suivre...

 

Mer 1 jui 2020 Aucun commentaire