Le blog de michel koppera
Dans leur livre "À l'insu de mon plein gré" (Éditions Solar), Christophe Duchiron et Manuel Tessier dressent une étonnante anthologie des défenses des sportifs pour se disculper des accusations de dopage. Parmi celles-ci, quelques-unes relèvent de la vie sexuelle des suspects. Ainsi, lorsque Daniel Plaza, médaillé d'or espagnol d'athlétisme (20 km marche) aux J.O de Barcelone en 1992, est contrôlé positif à la nandrolone (testotérone synthétique qui favorise la prise de masse musculaire), il avance comme explication des cunnilingus prolongés et réguliers qu'il aurait prodigués à son épouse qui, enceinte, aurait pu sécréter sans le savoir cette substance. Plus récemment, souvenez-vous en 2009, du tennisman français Richard Gasquet contrôlé positif à la cocaïne qu'il aurait ingurgitée, par mégarde, lors d'un baiser torride avec une certaine Pamela rencontrée dans une boîte de nuit de Miami.
Le plus étonnant, c'est que ces deux affaires se termineront pas un non-lieu !
Moins de chance pour LaShawn Merritt, athléte américain, coureur du 200 et 400 m, médaillé d'or aux J.O et aux Championnats du monde. Contrôlé positif en 2010 aux stéroïdes anabolisants, il invoquera comme explication la prise régulière d'un médicament destiné à agrandir la taille de son pénis. Il sera suspendu de compétition pendant 21 mois !
Alors, après les I.S.T (infections sexuellement transmissibles), voici venu le temps des D.S.T (dopages sexuellement transmissibles) ?