Le blog de michel koppera
Frédéric Beigbeder, "L'amour dure trois ans"
Extrait n° 3 : pages 177 et179
Séjour à l'hôtel sur l'île de Formentera, en compagnie de son ami Jean-Georges
" Nous jetons des œillades à la serveuse. Elle est à croquer, porte un boléro, sa peau mate est légèrement duveteuse, grands yeux noirs, se tient cambrée, farouche comme une squaw. (...) La serveuse en robe dos nu s'appelle Matilda. Elle est booonne. Jean-Georges lui a chanté la chanson de Harry Belafonte : Matilda she take me money and run Venezuela. (...) Au bar de Ses Roques, nous l'avons invitée à danser. Elle tapait dans ses mains mates, ondulait des hanches, sa chevelure tourbillonnait. Elle avait des poils sous les bras, Jean-Georges lui a demandé :
- Pardon Mademoiselle, nous cherchons un endroit où dormir. Vous n'auriez pas de la place chez vous, por favor ? (...)
De retour à la Casa, complètement raide, Matilda a saisi ma queue à bras-le-corps. Elle avait une chatte géante mais musclée qui sentait les vacances. Ses cheveux puaient la sinsemilla. Elle criait si fort que Jean-Georges a rempli sa bouche pour la faire taire ; ensuite nous avons échangé les places avant d'éjaculer en chœur sur ses gros seins fermes. Juste après avoir joui, je me suis réveillé en sueur, mort de soif. Un véritable ermite ne devrait pas trop abuser des plantes exotiques."