Le blog de michel koppera
1. La photo
2. Les textes
Le mari.
Assise sur la terrasse d’un hôtel du Périgord, Hélène de la Motte-Veuillé était en pleine conversation téléphonique. Elle buvait un verre en compagnie de son mari.
Un peu vautrée sur son fauteuil de jardin, les jambes croisées, sans aucune pudeur, laissant apparaître, selon l’angle de vue, son string, puisqu’elle ne portait que ce type de sous-vêtement.
Elle téléphonait, mais s’apercevait qu’un homme la regardait fixement, que son regard allait de bas en haut, s’arrêtant longuement sur ses jambes.
Elle ne fit rien pour modifier sa position.
Ses lunettes de soleil masquaient la direction de son regard, mais elle détaillait cet homme comme celui-ci la détaillait.
Elle continuait sa conversation téléphonique le plus naturellement du monde. Laissant ses cuisses découvertes.
Avec sa main gauche elle jouait avec la clef de la chambre dont la large plaque porte-clef laissait voir le numéro.
Sa conversation terminée, elle dit à son mari qui était assis à côté d’elle." Je pense ne pas être indifférente au bel homme qui ne cesse de me regarder. Soyez assez aimable, de lui dire de venir s’asseoir boire un verre avec nous ce soir après le dîner dans notre chambre. Il en connaît certainement le numéro. Vous adorez me voir être baisée par un autre, je serai ravie de vous faire encore une fois ce plaisir."
L'amant.
C'était une belle journée d'été, ensoleillée mais pas encore caniculaire. Je suis passé au manoir en fin d'après-midi ; comme je l'avais pressenti, Hélène s'était installée dans le parc, à l'ombre d'un parasol pour profiter du beau temps. Une fois épuisées les formules de politesse d'usage, j'ai pris l'air faussement surpris de ne pas voir son mari que je savais absent pour la journée et à plus de deux heures de route de là.
- Il a un rendez-vous d'affaires, je crois... Il ne rentrera que cette nuit, me confirma Hélène avant de me proposer un rafraîchissement.
Elle était ravissante, les jambes nues joliment hâlées, vêtue d'une jupe de cotonnade unie toute simple et d'un polo rose pâle.
- Qu'allez-vous me lire aujourd'hui ? Une de vos nouvelles ?
- Non, mais je peux vous dire un sonnet de Louise Labé... Je le connais par cœur. Le premier quatrain est remarquable.
- Alors, je vous écoute.
Baise m'encor, rebaise-moi et baise :
Donne m'en un de tes plus savoureux,
Donne m'en un de tes plus amoureux,
Je t'en rendrai quatre plus chauds que braise.
Aux derniers mots, elle me parut soudain très pensive, le regard dans le lointain.
- C'est une femme qui a écrit ces vers ? Louise Labé, vous dites ?
- Oui, une poétesse de la Renaissance.
- Dites le moi encore...
Mais alors que je venais d'achever le dernier vers, son portable sonna. Hélène me fit signe de la main pour me demander le silence. Elle entra en grande conversation avec quelqu'un qu'elle tutoyait. Cependant, sans cesser de parler, elle a retroussé sa robe et m'a montré ses cuisses nues. C'était une invitation. Alors, quittant ma chaise, je me suis mis à quatre pattes sur le gravier, et, tel un chien en chasse, je suis venu fourrer ma tête sous sa robe, entre ses jambes écartées, la truffe à la recherche de sa fente en chaleur.
C'est ainsi, alors qu'elle parlait au téléphone des petits riens du quotidien, que je lui ai lapé la vulve, sucé le clitoris, enfoncé ma langue dans le vagin qui débordait de son désir et de ma salive mêlés. Elle avait posé sa main libre sur ma nuque pour maintenir ma bouche ventousée à son ventre.
La conversation prit fin :
- C'est entendu. Bonne route, mon chéri, sois prudent. À ce soir.... C'était mon mari... Il vous passe le bonjour.
Puis, le ventre ouvert, elle s'est laissée aller en arrière sur sa chaise et a murmuré :
Baisez-moi encor, rebaisez-moi et baisez...
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