Le blog de michel koppera

Représenter le désir, # 12

Avant d'en venir à l'image du jour, je souhaiterais vous entretenir de l'étymologie du mot désir. En effet, on croit connaître souvent le sens d'un mot alors que l'étude de ses origines révèle souvent bien des surprises. C'est le cas du mot désir. 

Le mot désir dérive du verbe latin desiderare, lui-même formé à partir du nom sidus, sidere qui signifie astre, étoile ou constellation. Au sens littéral, le verbe siderare signifie donc contempler les astres (le ciel) et avec son préfixe de, il signifie cesser de contempler le ciel. On retrouve cette racine dans l'expression être sidéré, ce qui indique une forme de stupéfaction,  face à un événement qui paralyse. Ainsi, le contraire de désirer était considérer

l'idée primitive du désir était donc négative puisqu'elle évoquait un manque et exprimait une frustration. Celui qui désirait ne se contentait plus de contempler mais aspirait à consommer, à atteindre l'objet de cette contemplation.

Ce n'est qu'à la fin du XIème siècle que le verbe désirer va signifier regretter l'absence de quelque chose ou de quelqu'un, avant de prendre son sens moderne, plus positif, qui se rapproche plus de avoir envie de... 

désir12

L'image. Je devrais plutôt dire "montrer le désir". Dans le couple, chacun manisfeste son désir de façon distincte.

- Le désir de l'homme s'exprime de la manière la plus basique : il bande et sa main droite est posée sur le sein de sa compagne. Sinon, il ne manisfeste aucun autre signe de désir : son regard est lointain, ailleurs...

- L'expression du désir de la femme est plus complexe. Il passe d'abord par son regard brillant posé sur le membre en érection de son partenaire, par le délicat geste de préhension du gland de la bite "prête à l'emploi", par son discret sourire, par l'abandon de son corps contre celui de son compagnon, enfin par l'écartement de ses cuisses qui peut être interprété soit comme une invitation soit comme un consentement. 

Ven 21 oct 2022 1 commentaire
Par contre j’imagine assez bien l’accouplement qui va suivre: ce gland qui semble fasciner la femme entrant dans son vagin dont la photo montre clairement qu’il est prêt à l’accueil, les vas-et-viens de cette tige dans son fourreau, les râles, l’odeur de sexe qui emplit la pièce et l’ejaculation ultime, ces longs jets de sperme profondément envoyés au cœur de sa féminité. Excitant.
Stéphane - le 24/10/2022 à 18h27

Pour compléter ton commentaire, je pense que pour baiser, elle chevauche son compagnon afin d'être pénétrée au plus profond, de rythmer leur accouplement et surtout de pouvoir se pencher au-dessus de lui afin qu'il lui lèche et suce les tétons 

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