Le blog de michel koppera
"Chevreuil" de Sébastien Gendron est un polar paru en mars 2024 chez Gallimard, nrf collection "La Noire" (342 pages)
"Chevreuil", roman jubilatoire absolument et résolument déjanté, nous conte les aventures de Connor Rigby, sujet britannique de sa majesté, résident de Saint-Piéjac, bourgade typiquement française, représentative de la France qu'on dit "profonde". L'existence de Connor va être bouleversée par l'arrivée impromptue d'une rousse incendiaire prénommée Marceline
Extrait pages 46-47. Début du chapitre "Gras de canard", jour de l'arrivée de Marceline.
" Quand Connor revient dans la chambre au retour des toilettes, il trouve que ça pue. L'animal triste sans doute, et ça lui donne l'impression d'entrer dans une étable alors qu'il y a un instant, il sortait d'un lit qui sentait bon tout un tas de choses, la plupart un peu crades, venant de fluides visqueux et gras, collants et déjà secs par endroits.
En fait si, ça existe les femmes qui débarquent chez vous en fin de matinée avec juste une imposante envie de baiser. Connor et elle ont eu le temps d'arriver jusqu'à la chambre, pas de fermer les volets.
– On s'en fout des volets. Fais-moi voir ta bite, plutôt.
Après, ça a été n'importe quoi et, tout le début en tout cas, à moitié habillé, les fringues à peine retroussées sur la chair. Il a voulu très vite voir ses seins. Il a tiré sur un des bonnets et ça a surgi exactement en même temps qu'elle tirait sur les boutons de son jean pour faire sortir sa queue. Elle a commencé à le branler un peu violemment. Il a voulu la calmer avant qu'elle lui déchire le frein, mais elle s'est jetée là-dessus et l'a avalé en feulant. Connor s'est littéralement agrippé à sa poitrine, arrachant le second sein au soutien-gorge, tortillant les tétons dans tous les sens quand il a compris que ça la rendait dingue, que ça lui faisait avaler son sexe encore plus profond, encore plus vite. Et il a descendu une main jusqu'à son pantalon rouge, à moitié déchiré la fermeture éclair, et il est entré là-dedans, les doigts aspirés comme dans une machine atomique. Elle lui a repeint la paume. Il a vite manqué de place alors il a lâché le sein et l'a secouée dans tous les sens pour lui retirer son pantalon trop serré. Et elle se marrait. À un moment donné, il s'est retrouvé entre ses jambes, sa main droite en elle jusqu'au poignet et elle qui hurlait à l'autre bout. Il s'est fait la réflexion hébétée qu'il n'avait jamais fait ça à aucune femme. Ils ont joui l'un sur l'autre à plusieurs reprises et dans diverses positions, sans échanger autre chose que des grognements, des soupirs et des grossièretés.Ils sont sortis à tour de rôle pour aller chercher de l'eau, se passer sous une douche froide, s'arrêter aux toilettes, mais rien que de se croiser dans le couloir suffisait à leur redonner envie. À la fin, Connor sentait que ça lui faisait même mal d'éjaculer. Il a eu le malheur de lui dire, elle l'a sucé avec tellement d'envie et de ricanements qu'il a rendu ses dernières gouttes en hurlant de douleur.
L'après-midi touche à sa fin quand il revient dans la chambre et qu'il trouve que maintenant ça pue. Marceline dort sur le dos, les jambes écartées, les seins couchés de part et d'autre de sa cage thoracique."
Merci. Je vais me renseigner pour l'auteur du dessin
Merci beaucoup ! Bonne journée !
Merci encore pour ce partage ! Et tout vote blog.
Connaisssez vous l'auteur de ce dessin crayonné, qui illustre le texte ?
L'expression des protagonistes est très bien rendue, et le choix du modèle féminin (non conforme aux standards habituels et stéréotypés des dessins dits érotiques) tout simplement parfait !