Le blog de michel koppera

Gustave COURBET, "Correspondance avec Mathilde" paru aux Editions Gallimard/ Ville de Besançon en 2025 (collection ARTS ET ARTISTES) 358 pages

Le contexte : cette correspondance composée entre le 21 novembre 1872 et le 2 mai 1873 (162 jours) regroupe 115 lettres (90 de Mathilde, 25 de Courbet) sur les 152 de la correspondance originelle (il manque une quarantaine de lettres de Courbet jamais retrouvées). Il s'agit de la correspondance intime et érotique entre Gustave Courbet et Mathilde Montaigne Carly de Svazzema, "aventurière". Les deux protagonistes ne se rencontreront jamais, mais Mathilde profita de l'occasion pour extorquer à l'artiste quelques oeuvres qu'elle lui proposait de négocier avec des galéristes parisiens. Il faut dire qu'à cette époque de sa vie, Courbet était, suite à son engagement actif pour la Commune de Paris, dans une mauvaise passe financière et judiciaire car il était menacé de poursuites pour avoir participé à la destruction de la Colonne Vendôme. Il s'était alors installé à Besançon, tout près de la Suisse, où il comptait trouver refuge en cas de besoin.

Je vous ai sélectionné deux extraits de lettres  (sans correction des éventuelles fautes) :

Extrait n° 1, page 140 : Lettre de Mathilde datée du vendredi 27 décembre 1872

" Mon cœur avec toutes ses aspirations, ses désirs et sa flamme, mes seins tout gonflés  et tous palpitants d'amour, mon ventre rebondi. Tant de plaisirs, de désirs, de voluptueuses flammes. Cette motte toute en transpiration, si belle, si ardente, si merveilleusement dorée, mon grand con tellement mouillé que tu ne voudrais plus y pénétrer jusqu'à ce que je l'aie laissé raidir de nouveau. Tu boiras ses aspirations, ses désirs ! Et avec lui tu désireras aussi. D'une main je te branlerai la pine doucement, gentiment, comme un frôlement de satin. Je me branlerai les boutons pour faire couvrir mes joues de la rougeur de l'amour et au moment désiré tu retournes ta femme chérie, tu pelotes ses fesses rebondies, tu suces sa petite languette, tu l'encules et nous jouissons ensemble à en mourir et à dire : merci.

Nos mains se crispent mutuellement, nos pieds se raidissent, nos yeux meurent amoureusement et nous crions : assez. Mais nous sommes prêts encore à recommencer des chinoiseries. Je me mettrai en levrette, en chiennette, en colimaçon, en tout ce que tu voudras. Tu m'expliqueras les positions. (...) Je te baiserai bien. Tu me fouteras bien. Je te sucerai partout, je te lécherai tes beaux yeux, je boirai tes beaux cils, je dévorerai ton beau corps avec toutes mes ouvertures et tu en feras où il n'y en aura pas, pour que ce soit toi seul qui aies passé par là. Je serai la petite putain de mon Gustave, à lui tout seul naturellement. (...)

Toute à toi éternellement. Ta petite femme amoureuse, voluptueuse et putain pour toi."

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Extrait n° 2  pages 234 : Lettre de Gustave datée du 16 ou 17 mars 1873.

"Chère putain de mon cœur, de mes rêves, de mes désirs ! Ma tête, mes nuits, mes jours sont pleins de ton image, de tes charmes si exubérants, si puissants par leurs formes, leur poids, leurs couleurs, leurs sensualités.

Fouteuse sans pareille, déchargeuse énivrante si délicate au toucher, si accessible à la jouissance. Je sens que ton foutre s'augmente de jour en jour, qu'il acquiert de la blancheur et qu'il s'épaissit. Qu'il me tarde de l'entendre clapoter dans sa belle gogotte aux poils dorés ; quel bruit charmant, quelle musique d'amour !! Toi qui décharges si bien maintenant, comme tu vas recommencer facilement, quel bain charmant et doux ma pine va prendre dans ce grand con adoré, dans ces languettes fines et bandantes, dans ces grandes lèvres rebondies. Pourvu que nous puissions y faire entrer mes couilles aussi, que je te remplisse le ventre, que tu me sentes selon tes désirs et ta volupté.

Ah ! Cette belle grande gogotte, comme nous allons en avoir soin, comme nous la tiendrons fraîche et rose, toujours ferme, avec des petits bains astringents pour la maintenir dans sa belle forme. Dis-moi encore si ses poils croissent jusqu'au bord de ses lèvres, ou si elles sont dégagées de ta motte, dis-moi si ta motte a beaucoup d'ampleur, si ses poils te montent bien haut sur le ventre.

Qu'il me tarde de la voir, de l'étudier, de la sucer, de lui mordre son bouton rose et bandant, de jouer avec ses petites langues dans ma bouche, de les agiter, de sentir ton foutre couler dans ma barbe; de te voir séparer tes belles fesses avec tes petites mains et ouvrir ton beau petit trou du cul jusqu'à ce qu'il soit rose et rond comme un con d'enfant.

Qu'il me tarde de te voir me suçant la pine en la parcourant de tout son long parfois, et d'autres fois lui suçant seulement son gland, le faisant entrer et ressortir puis enfin l'enfoncer profondément avec ardeur aussi profond que possible afin de recevoir son foutre."

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Ven 5 sep 2025 Aucun commentaire