Le blog de michel koppera

      Nous avons tous nos maîtres à penser, nos modèles. Lorsque je m'aventure à écrire des textes "hard", je me réfère toujours à Esparbec pour la prose pornographique ( qu'il revendique haut et fort !) et à Maupassant pour le cynisme et la concision.  
       Après la lecture d'un roman porno d'Esparbec, je me sens dans l'état de quelqu'un qui vient de baiser pendant des heures : à la fois repu de jouissance, épuisé et vaguement écoeuré comme quand on a trop abusé d'un dessert à la crème. Il y a à la fois du plaisir et du dégoût. Il faut lire avec quel sens du détail qui tue il nous décrit le désir des femmes et  des hommes, leur concupiscence.... Sans oublier les plis et replis de leurs intimités moites... Les hommes bandent, les femmes mouillent. On se suce, on se baise, on s'encule... 
       Maupassant, c'est la comédie humaine, mais pas celle qui fait rire, ni à peine sourire. Les hommes y sont calculateurs, médiocres, avares, perclus d'égoïsme... Les femmes, tour à tour victimes ou bourreaux, épouses ou maîtresses malheureuses...  On m'a souvent reproché que mes histoires se finissent mal... Mais comme le chantaient Rita Mitsouko ( que Fred Chichin repose en paix !) " les histoires d'amour finissent mal en général " ! Je ne parviens pas à rendre mes personnages heureux...
       Voici donc comment  j'imagine en 2 photos obscènes de la belle époque, le mariage d'Esparbec et de Maupassant
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la première photographie est extraite d'un ouvrage intitulé "Cartes postales pornographiques de la Belle Epoque" paru en 1982 aux éditions  "Le club du livre secret".  La seconde est une carte postale coquine datée de 1855 

  sodomie.jpg photo-vers-1855.jpg

N.B : aux visiteurs du blog, qu'attendez-vous ou que souhaiteriez-vous ? Plus de textes ? plus d'images (photos, dessins... ) ? à vous de me le dire. Merci 
Ven 30 nov 2007 1 commentaire
amateur de pilosité, je trouve certains des dessins ou photos magnifiques, pour ma part j'ai une collection de photos de femmes touffues récoltées de ci de là, certaines prises par moi-même
gilles - le 09/11/2010 à 14h01