Le blog de michel koppera
Miévrerie. Il y a quelques années, j'écrivais ces quelques mots à la femme dont j'étais alors éperdument amoureux : " Ce matin, tu es belle
et douce comme une île de la Mer Ionienne, Képhalinnia, aux rivages somptueux, aux plages secrètes où je jette à jamais l'ancre du voilier de mon coeur." Aujourd'hui, je serais plus
prosaïque, et je lui enverrais ce texto : " RV chez moi. Vi1en string et porte-jartel kon baiz un max." Car en vérité, cela se passait comme ça.
Hiver. C'est la froidure. Froidure de la terre gelée, du ciel étoilé, des vêtements de glace du matin, du lit abandonné, de la cheminée à la gueule de cendre.
Citations. En épilogue du film Cobra Verde de Werner Herzog, cette phrase :" Les esclaves vendront leurs maîtres et il leur poussera des ailes." Et dans le film
Zanzibar, cette autre phrase :" Avoir envie, ce n'est pas forcément avoir besoin." ( à propos, quelqu'un peut-il me rappeler qui est le réalisateur de ce film ? )
Exercice de style ( à la manière de Raymond Queneau). Science-fiction.
" À la conjoncton des trois soleils, à bord de la navette spatiale Sigma, j'ai vu un humanoïde, mutant de girafe interstellaire qui portait un casque galactique entouré d'une antenne temporelle
sinusoïdale. L'humanoïde envoyait des injures téléscopiques à un extra-terrestre qui, soit-disant, lui brouillait les ondes corporelles à chaque arrêt sur les satellites de Saturne.
Deux secondes-lumière plus tard, j'ai vu cet humanoïde en suspension devant une station orbitale. Il échangeait des messages galactiques avec un clone à propos de l'emplacement d'une capsule
électronique sur sa combinaison hydrofuge."
Enfin, pour ne pas perdre de vue que vous êtes sur un site "pour adultes", voici deux dessins où l'on peut constater que si l'on est venu d'un "autre monde", on n'en est pas
moins un être de sang et de chair... ( le premier dessin, celui de la belle passante humanoïde, est de Riverstone )