Le blog de michel koppera
On pourrait écrire des pages et des pages sur la somme de connaissances que représente cet ouvrage sans doute composé en 1779-80 alors que Mirabeau était
emprisonné pour 42 mois au donjon deVincennes. Passant en revue toutes les fantaisies et turpitudes sexuelles de l'Antiquité ( de l'Egypte à la Rome antique), citations à l'appui,
l'oeuvre ne manque pas de piquant. Comme dans le chapitre intitulé "Behemah" où est abordé le thème de la bestialité ( on dirait aujourd'hui la zoophilie )
" On connaît l'histoire de la fille sauvage, religieuse à Châlons, qui vit encore et qui pourrait très bien avoir quelque affinité avec les habitants des bois.
Feu M. Le Duc avait à Chantilly un orang-outang qui violait les filles, il fallut le tuer. Tout le monde a lu ce que Voltaire a écrit sur les montsres d'Afrique. Il
paraît que cette partie du monde, que l'on ne connaît que bien peu, est le théâtre le plus ordinaire de ces copulations contre nature ; il faut en chercher probablement la cause dans la chaleur,
plus excessive en ces contrées qu'en aucun autre endroit du globe, parce que le centre de l'Afrique, qui est sous la ligne, est plus éloigné des mers que les terres des autres parties du
monde situées dans des lattitudes semblables. Les accouplemetns monstrueux y doivent donc être assez communs, et ce serait là la véritable école des altérations, des dégradations, peut-être du
perfectionnement physique de l'espèce humaine . Je dis du perfectionnement, car qu'est-ce qu'il y aurait de plus beau, dans les êtres animés, que la forme du centaure par
exemple ? [...]
La bestialité existe plus communémnt qu'on ne le croit en France, non par goût, heureusement, mais par besoin. Tous les pâtres des Pyrénées sont bestiaires. Une de
leurs plus exquises jouissances, est de se servir des narines d'un jeune veau, qui leur lèche en même temps les testicules. Dans toutes ces montagnes peu fréquentées, chaque pâtre a sa
chèvre favorite. On sait cela par les curés basques. On devrait, par la voie de ces curés, faire soigner ces chèvres engrossées et recueillir leurs produits.(...) Je ne vois pas quel inconvénient
il y aurait à tourner au profit des progrès des connaissances humaines, un mal que l'on ne saurait guère empêcher".
Où l'on voit que Mirabeau mélangeait allègrement fantasmes à connotations racistes, délires de savants apprentis sorciers et luxure.
Je reprends l'article : Auparavant, Mirabeau avait traité des accouplements femme-animal. Il pouvait donner libre cours à un antisémitisme doublé d'une misogynie presque
sauvage. Lisez plutôt : " Il est difficile de mettre en doute qu'il n'ait existé des produits de la nature humaine avec des animaux ; et pourquoi n'y en aurait-il point eu ? La bestialité était
si commune parmi les Juifs, qu'on ordonnait de brûler le fruit avec les acteurs. Les Juives avaient commerce avec les animaux, et voilà ce qui selon moi, est bien étrange ; je conçois comment un
homme rustique ou déréglé, emporté par la fougue d'un besoin ou les délires de l'imagination, essaie d'une chèvre, d'une jument, d'une vache même; mais rien ne peut m'apprivoiseer avec l'idée
d'une femme sui se fait éventrer par un âne. Cependant un verset du Lévitique porte : La bête, quelle qu'elle soit. D'où il résulte évidemment que les Juives se prostituaient à toute
espèce de bêtes indistinctement ; voilà ce qui est incompréhensible.
Quoi qu'il en soit, il paraît certain qu'il a existé des produits des chèvres avec l'espèce humaine."
Pour terminer une image d'une grande beauté mais aussi d'une étrange perversité signée Jean-Marie Poumeyrol et intitulée :"la causette".
c'est vrai qu'elle est super porno