Le blog de michel koppera
En 1977, les éditions Eurédif eurent la bonne idée de proposer une réédition de Vulvette, oeuvre d'un certain Walter de Roanac (également auteur de la série
des "Frimousse"). Evidemment, le nom transpire le pseudonyme, mais toutes mes recherches pour connaître la véritable identité de l'auteur ainsi que la date de première édition sont restées
vaines. ( si quelqu'un peut me renseigner, je l'en remrcie par avance). De toute évidence, le texte est assez récent, au vu de certains indices tels que le registre de langue des personnages
(Véronique, dite Vulvette, parle "jeune") ou leur habillement ( les jeunes filles portent des minijupes )... Je le daterais du début des années 70. L'extrait que je vous ai choisi se
situe dans le premier chapitre où la jeune Véronique se soulage en pleine nature devant le yeux ravis de son oncle Adhémar.
" Se croyant
manifestement seule, la gosse s'immobilise à moins d'un mètre d'Adhémar, puis relevant sa jupette, elle descend sa culotte jusqu'à mi-mollets, et s'accroupit enfin face à lui, dans l'attitude
harmonieuse entre toutes, qui permet à nos humbles compagnes d'arroser les fleurs et les feuilles.(...) Malgré lui, son regard effleure le triangle de chair que la convergence des jambes dessine
au bas du ventre. Aussitôt son visage s'éclaire, car non seulement sa curiosité n'est pas blâmable, mais elle est légitime, vu qu'à l'instar du visage des garçons auxquels la croissance de
la barbe fait déserter l'adolescence, le pubis des filles s'ombrage dès la puberté... Or, celui de Véronique est déjà largement couvert d'un duvet brun, hésitant encore ici et là, entre la
douceur de la soie et l'insolence du crin, mais d'ores et déjà merveilleusement assorti à la chevelure qui l'auréole d'une coulée de jais.
Sous sa parure de poils, coquinement ébouriffés par leur ivresse de revoir le jour, la vulve juvénile replète et dodue paraît sufisamment
gonflée de sève, pour affronter les servitudes de son sexe et accueillir les hommages masculins.
Tandis que, faute de mieux, le brave pépère la caresse chaleureusement de ses yeux éblouis, la jeune cramouille semble considérer comme normale la dévotion
dont elle est l'objet.(...) Balafrant le relief obscène et charnu de son fragile ourlet de chair rose, la jontion des lèvres ajoute une touche de lubricité à l'adorable sexe, car on le devine
prêt à s'entrouvrir aux plus coupables espérances. Son goût du mystère l'incite à dispraître au creux du périnée, où la transpiration allume des luisances blêmes, tandis que tapi dans la pénombre
chaude, l'oeillet clandestin ponctue de son cratère dérisoire le vallon aguichant.(...)
Après deux ou trois petits soubresauts, accompagnant une sorte de hoquet apparemment nécessaire pour amorcer la source de joie, un jet de métal en fusion
prend enfin son essor, pour jaillir fièrement dans le soliel, avant de percuter l'herbe dans un crépitement impétueux et rageur."
il est vrai que le spectacle d'une femme qui pisse est des plus réjouissants
en y pensant, mes tétines durcissent !