Le blog de michel koppera
Difficile de passer à un autre ouvrage sans citer au moins deux extraits des "dialogues de courtisanes" tant ils sont savoureux et représentatifs du
triomphe de l'érotisme bourgeois des débuts de la Troisième République, mélange de mondanité, style "bouche en cul de poule" et d'obscénité graveleuse. En voici un bel échantillon
avec ce dialogue intitulé "Carnet de bal" et daté du 18 juillet 1897.
"Mademoiselle, daignerez-vous m'accorder votre
prochain tour de cul ?
- Monsieur, tout de suite si vous voulez, il n'est pas retenu.
- Vous aimez l'enculade, mademoiselle ?
- Beaucoup, monsieur. C'est la danse la plus agréable, ne trouvez-vous pas ?
- Certes, quand on peut baiser des fesses comme les vôtres !
- Vous les trouvez jolies ? Et mon trou du cul ? Vous savez, je n'y mets pas de noir, c'est sa couleur naturelle ! Un coup de langue, je vous prie.
- Oh ! mais vous êtes une artiste ! Cette position est sculpturale.
- Vous êtes trop bon... nous commençons ?
- Voici... Je ne vous fais pas trop mal ?
- Au contraire, je suis déjà trempée.
- Si j'osais, je pendrais la liberté de vous masturber légèrement.
- Merci, je le fais toujours moi-même. Ah ! vous jouissez cher ami. Et moi, m'y voici. Vous êtes un enculeur exquis, je ne vous le cache pas... À bientôt."