Le blog de michel koppera

      Dans la branche XVIII du Roman de Renart, on célèbre en grande pompe, devant le roi et les barons du royaume, les funérailles de Renart. Le sermon de l'archiprêtre est des plus surprenants. Voici ses paroles :
    " Il faut baiser, à ce qu'il me semble ; aussi je vous déclare à vous tous ici réunis que baiser n'a jamais été défendu : c'est pour baiser que le con a été fendu. C'est pourquoi je recommande à tous en cet instant que, qui bande dur et raide, et s'il a un con à sa disposition, baise et en soit excusé ; jamais cela ne lui sera reproché."
      L'extrait que je viens de vous citer fut publié par le Nouvel Observateur en août 1998. Il est à confronter au discours contemporain des autorités religieuses de tout poil, d'orient comme d'occident ; discours répressif et antijouissif s'il en est... Comme quoi avancer dans le temps n'est pas toujours synonyme de progrès ! 
      Un dessin de partouze libertine vue par Hugdebert me semble tout à fait bienvenu pour illustrer ces quelques lignes de littérature médiévale.
hugdebert-3.jpg   

Lun 24 mar 2008 Aucun commentaire