Le blog de michel koppera
23 septembre. Entendu à France Inter. Une journaliste, Caroline Cartier, pose des questions à des
enfants dans une cour d'école. Le sujet du jour, ce sont les précautions à prendre avec des inconnus : refuser les bonbons, de monter dans leur voiture ou de leur donner son
adresse, etc. Il y a un petit garçon qui dit : "Sinon, on peut se faire kidnapper !" Derrière lui, on entend une petite voix de gamine qui reprend :" Oui, on se fait canaper
!" La vérité sort de la bouche des enfants, dit-on...
12 octobre.Seconde visite chez une professionnelle, enfin plutôt occasionnelle. Autant la première visite avait été désastreuse ( voir le 4 mars ) autant celle-ci ne manquait pas
de charme. Femme de 35 ans, de type méditerranéen, polie, agréable, souriante, douce et accueillante ( c'est le mot juste ). Belle touffe noire, très fournie, épaisse. Vulve large aussi,
profonde. Elle avait tout prévu... Je ne connais même pas son nom.
25 octobre. Branlons-nous jusqu'à la mort... Si la vie a encore un sens.
25 novembre.Saint Catherine : ton désir prend-il racine ?
3 décembre.Au supermarché, je croise B* ( voir 16 mai . Elle sortent poussant son caddie, je rentre les mains libres. On se fait la bise, les quatre conventionnelles régionales.
Elle me dit :" C'est la course, on est toujours pressés". Je lui réponds qu'on est tous dans la même situation. Elle s'en va... Elle est toujours aussi désirable. Il parait qu'elle est
couturière, qu'elle retouche des vêtements pour des particuliers... Elle est retoucheuse... et toucheuse ? Attoucheuse ?
Je me souviens que le jour du pique-nique de printemps, son mari était venu avec son ordi portable pour montrer des photos des enfant lors des différentes compétitions de l'année passée. Puis en
fin d'après-midi, une fois bien chauffé par le soleil et le rhum, il avait montré aux hommes, toute une série de photos X stockés sur son disque dur... Tel que je le connais et que je la devine,
je suis sûr que, quelque part, dans un dossier connu de lui seul, avec code d'accès secret, il garde des photos obscènes de sa femme. Même pas des photos de charme, mais directement des photos
hard. j'en suis intimement persuadé. Elle ne peut rien lui refuser, elle lui doit tout. Ces choses-là se sentent...
4 décembre.Se masturber, est-ce baiser par défaut ? Non, c'est du pur bonheur, au même titre qu'un film de Kubrick, qu'un portrait de Modigliani, qu'un récital de Maria Callas,
qu'une gamine de Balthus, qu'une veuve callipyge de Clovis Trouille, qu'un roman de Gabriel Garcia Marquez, qu'un poème d'amour d'Alfred de Musset, qu'une valse de Chopin, qu'un site de cul sur
internet, qu'un beau timbre-poste, qu'une étiquette de Château Margaux, qu'un Paris-Brest, qu'une gorgée de Sauternes, qu'une lettre d'un ami qu'on croyait perdu, qu'un souvenir de première
fois...
11 décembre.Fantasme. mardi 15 novembre, le patron m'envoie en urgence pour un dépannage en centre-ville. Il est 14 heures. C'est dans une petite bijouterie : plus d'électricité
dans l'arrière-boutique et système d'alarme en carafe. La patronne est un peu paniquée, elle est seule. Je suis accueilli comme le sauveur. Avec sa lampe torche, elle me guide jusqu'au tableau
électrique, dans un petit placard sombre au bout d'un couloir. Rien de bien grave : l'installation est vétuste. Il suffit de remplacer un fusible et la batterie de secours du système d'alarme.
Elle m'éclaire avec la torche. Le magasin n'ouvre qu'à 15 heures. Quand c'est terminé, elle me dit :" Je ne sais comment vous remercier !". Je le regarde dans la lumière revenue du couloir :
elle a une cinquantaine d'années, blonde sans doute décolorée. Elle porte des lunettes et un tailleur rose-beige. Elle est plutôt dodue, avec une grosse poitrine. Je ne sais pas ce qui me
passe par la tête, mais je lui pose la main droite sur la hanche : soit je me prends une bonne gifle, soit c'est gagné... En retour, elle pose sa main baguée directement sur ma braguette. Et
nous voilà tous les deux à nous caresser dans l'étroit couloir. Je fourrage sous sa jupe de tweed, elle sent bon le parfum de luxe. Dessous, elle porte des bas couleur chair et une culotte
en dentelle...Sa touffe est châtain foncé, elle mouille. On se branle, on se suce à tour de rôle. C'est la sonnerie de son portable qui nous arrête : son mari qui vient aux nouvelles à propos de
la panne. Elle se rajuste :" C'est réparé, mon chéri, l'électricien a fait le nécessaire. À ce soir, je t'embrasse moi aussi." C'est tout.