Le blog de michel koppera

Le numéro 18 de Fascination, comme son prédécesseur ne contenait rien de bien emballant. je vous ai quand même déniché quelques documents dignes d'intérêt. Comme ces paroles de chanson paillarde
Chanson grivoise de Lucien Boyer datée de 1932 : " La sécheresse"

1 Par les temps de sécheresse,                                                 
Quand hélas il ne pleut pas,
Tout's les fleurs sont en détresse,
Elle se disent tout bas...
REFRAIN
Quand est-ce que ça mouille, mouille
Quand est-ce que ça mouillera ?

2 Y'a surtout sur une colline,
Du côté de Montretout,
Dont l'gazon fait triste mine :
Il est sec comm' l'amadou.
REFRAIN

3 Et plus bas dans la vallée,
Pas très loin de Mézidon,
J'vous jur, qu'la plus désolée
C'est une fraise en bouton.
REFRAIN

4 Elle voudrait , en fait d'averse
Quelque chos' de diluvien
Qui la perce et la transperce...
Oh ! Comm' ça lui f''rait du bien !
REFRAIN

5 Mais, dans les temps où nous sommes,
Le bonheur est en échec!
Le ciel, le printemps, les hommes,
Tout est grillé, tout est sec !
REFRAIN

6 Et danscette sécheresse
Le p'tit jardin de Suzon,
Sans rosée et sans caresse,
A d'sacrées démangeaisons !                                               
REFRAIN

7 Il est tout triste, tout blême,
Il est cuit par le soleil...
On peut l'arroser soi-même,
 Seul'ment c'est pas pareil !
REFRAIN

8  Elle cherche, la pauvrette,
Pour l'arroser chaque soir,
Un jardinier qui lui prête
Son p'tit n'amour d'arrosoir.

Oh ! comme ça mouille, mouille,
Oh ! comme ça mouillera !

Les illustrations de droite sont extraites d'un dossier consacré aux poésies d'Alexis Piron (1689-1773).
La seconde image me fait penser au témoignage d'une connaissance qui me raconta que son oncle, rentrant une nuit dans sa maison, avait vu une de ses jeunes cousines endormie sur un canapé, le ventre découvert les cuisses grandes ouvertes et qu'il était resté de longues heures assis, silencieux à contempler cette vulve abandonnée à ses yeux en pensant qu'un jour l'homme à qui elle se donnerait serait le plus heureux des hommes et que cet homme ce ne seait hélas pas lui ! 




Dans le grand dossier final, il était question de masques, de l'éternel jeu du montré-caché. Je vous ai choisi cette illustration anonyme qui n'est pas sans rappeler une scène du film de Kubrick , "Eyes Wide Shut"... Comme si c'était Tom Cruise et Nicole Kidman...

Enfin, cette petite perle iconoclaste attribuée à Paul Verlaine.


Ven 3 oct 2008 Aucun commentaire