Le blog de michel koppera
Cet été, je suis tombé
presque par hasard sur le roman que j'ai "englouti" en quelques jours. Bien que Houellebecq ne soit pas ma tasse de thé, je dois reconnaître qu'il écrit fichtrement bien. La parabole du retour de
Daniel dans la chaleur tiède et rassurante de la matrice originelle de la mère-terre est assez intéressante. Il y a quand même dans le récit une scène érotique que je vous retranscris dans son
intégralité. C'est aux pages 332 à 334 de l'édition du grand livre du mois :
" Le 15 août, jour de la Vierge, Esther me fit l'amour
avec encore plus de lascivité que d'habitude. Nous étions à l'hôtel Sanz, le lit faisait face à un grand miroir et ils faisait si chaud que chaque mouvement nous arrachait une coulée de
transpiration ; j'avais les bras et les jambes en croix, je ne me sentais plus la force de bouger, toute ma sensibilité s'était concentrée dans mon sexe. Pendant plus d'une heure elle me
chevaucha, montant et descendant le long de ma bite sur laquelle elle contractait et détendait sa petite chatte qu'elle venait d'épiler.
Pendant tout ce temps, elle caressa d'une main ses seins luisants de sueur tout en me
regardant dans les yeux, souriante et concentrée, attentive à toutes les variations de mon plaisir. Sa main libre était refermée sur mes couilles qu'elle pressait tantôt doucement, tantôt plus
fort, au rythme des mouvements de sa chatte. Lorsqu'elle me sentait venir elle s'arrêtait d'un coup, pressait vivement de deux doigts pour arrêter l'éjaculation à sa source; puis, lorsque le
danger était passé, elle recommençait à aller et venir. Je passai ainsi une heure, peut-être deux, à la limite de la déflagration, au coeur de la plus grande joie qu'un homme puisse connaître, et
ce fut finalement moi qui lui demandai grâce, qui souhaitai jouir dans sa bouche. Elle se redressa, plaça un oreiller sous mes fesses, me demanda si je voyais bien dans le miroir ; non, c'était
mieux de se déplacer un peu. Je m'approchai du bord du lit. Elle s'agenouilla entre mes cuisses, le visage à hauteur de ma bite qu'elle commença à lécher méthodiquement, centimètre par
centimètre, avant de refermer ses lèvres sur mon gland ; puis ses mains entrèrent en action et elle me branla doucement, avec force, comme pour extraire chaque goutte de sperme des profondeurs de
moi-même, cependant que sa langue effectuait de rapides mouvements de va-et-vient. La vue brouillée par la sueur, ayant perdu toute notion claire de l'espace et du temps, je parvins cependant à
prolonger encore un pe ce moment, et sa langue eut le temps d'effectuer trois rotations complètes avant que je ne jouisse, et ce fut alors comme si tout mon corps irradié par le
plaisir s'évanouissait, aspiré par le néant, dans un déferlement d'énergie bienheureuse. Elle me garda dans sa bouche, presque immobile, tétant mon sexe au ralenti, fermant les yeux comme
pour mieux entendre les hurlements de mon bonheur."