Le blog de michel koppera
Chapitre 9, ce court passage où le narrateur chasseur de jeunes modèles pour la mode se retrouve dans son studio
photo face à une jeune fille russe.
" Je me souviens précisément du jour où j'ai basculé. Une dénommée Sasha suçait une Chupa Chups dans mon atelier. Avec ses taches de rousseur et
sa natte tressée, elle attendait patiemment mon verdict. J'ai senti que je pouvais tout lui demander, donc je l'ai fait :" Tiens-toi droite pour faire grossir tes loches." " Maintenant soulève ta
jupe et penche-toi en arrière." " J'ai envie de rouler des pelles à ta chatte." " Baisse tes collants et ta culotte; Écarte les jambes. Ouvre-toi bien. Je peux t'appeler Sésame ?" J'ai gardé les
gros plans de son con saumoné, et un enregistrement de ses petits bêlements sous ma férule. C'est exquis : je n'ai jamais rien entendu d'aussi bandant que ces protestations."
Et plus loin, toujours dans le même chapitre : " Le look porno était dans l'air du temps, jouer la carte sexy n'équivalait pas à se prostituer,
toutes les stars étaient passées par là ( et c'est la vérité : la plupart des mannequins ont commencé par la photo de charme, plus ou moins hardcore). Ensuite, le sexe n'était pas un problème
mais un sujet d'investigation, voire un mode d'expression. Elles se lâchaient, s'offraient, se trempaient, gémissaient, suçaient, avalaient, jouissaient, urinaient devant moi à la demande. La
justification artistique autorisait toutes les expériences. Elles adoraient se sentir dédouanées. je fournissais la caution culturelle, elles me prêtaient leur fente : on était plus proche du
troc que du harcèlement."
Illustrations. pour cet extrait, j'ai chosi une photo et surtout 2 dessins de hentaï qui me semblent bien coller avec l'univers porno chic décrit pas Beigbeder.