Le blog de michel koppera

 La forme poétique du blason fut inventée par Clément Marot au 16ème siècle, bientôt suivie de son opposé, le contre-blason. Il s’agissait avant tout de célébrer la beauté de la femme dans la fleur de l’âge ou, dans le contre-blason, de mettre l’accent sur la laideur de ses appas perdus avec la vieillesse. Voici donc ma petite contribution personnelle, et bien modeste…

 

Sonnet : Blason « Le con fleuri »

 

Amie, quand reverrai-je, hélas            

De ton con l’épaisse pelisse,

Les abords de ta vulve grasse

Sous la pâleur du clitoris,

 

Les poils de ta chatte angora,

Ta fente, velue à l’extrême,

Dont ma lèvre savourera

Le parfum que le désir sème ?

 

Je caresserai des deux mains

La pointe dure de tes seins,

Ta touffe noire d’anthracite.

 

Et ton cul poilu qui m’excite,

Grand ouvert à tous mes desseins,

Me livrera sa fleur presbyte.

 
Pour illustrer ce blason, il fallait un maître, ce sera évidemment Hugdebert

 

Sonnet : Contre-blason « Le con fané »

 

Me sera-t-il un jour permis,

Toute virilité perdue,

De contempler au bord d’un lit

Votre corps, nu, sans retenue ?

 

Vous aurez la touffe chenue,

Le ventre de désir meurtri,

La vulve trop large et lippue

Et le trou du cul flétri.

 

Je pétrirai vos seins pendants

Jadis si fermes et bandants.

Et sur votre con poivre et sel,

 

Je poserai mes doigts crochus,

Fouillant dans le bosquet fourchu

Où suinte encor un peu de fiel.


Pour l'illsutration de ce contre-blason, j'ai déniché sur internet cette oeuvre de Cindy Sherman... Accrochez-vous !
Ven 14 nov 2008 Aucun commentaire